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Invasives/Abeilles/VTH Les VTH pour lutter contre l’orobanche et préserver les abeilles EMBARGO HORS LI

La coopérative agricole de Saint-Pierre de Julliers, l’EARL Harmonie et le Réseau Biodiversité pour les Abeilles envisagent les « variétés tolérantes aux herbicides de post-levée [comme] une solution complémentaire à la tolérance variétale » à l’orobanche. Ce moyen de conserver le colza, « source d’alimentation majeure pour les butineuses », dans leurs assolements, sera testé sous peu par les agriculteurs.

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Le communiqué co-signé par la coopérative, un agriculteur et le Réseau Biodiversité pour les Abeilles (RBA), paru aujourd’hui, est titré « l’orobanche, nouvelle ennemie des abeilles ». Le lien entre orobanche et abeilles est indirect, et fait intervenir le colza « source d’alimentation majeure pour les butineuses ».

 

Des variétés tolérantes à l’orobanche, ou aux herbicides

 

La coopérative de Saint-Pierre de Juilliers, en lien avec les semenciers, a mis en place des essais variétaux pour « évaluer celles qui ont un bon comportement de tolérance vis-à-vis de l’orobanche ». « Mais cette solution peut se montrer insuffisante dans certaines conditions pour garantir un bon contrôle de l’espèce invasive. Des variétés tolérantes aux herbicides de post-levée peuvent ainsi constituer une solution complémentaire à la tolérance variétale », propose le communiqué. Des essais se feront prochainement à plus large échelle, « par les agriculteurs ».

 

« Effondrement » des surfaces de colza

 

Sur la coopérative agricole de Saint-Pierre de Juilliers, les surfaces allouées à cette culture sont en fort retrait « depuis les années 2000 » précise Pierre Testu du RBA. Elles sont passées de plus de « 1 800 hectares » à « 750 ha [...] aujourd’hui ». En cause : l’orobanche. Chez Maxime Guiberteau, céréalier (EARL Harmonie), elle engendre des pertes de « 10 à 15 % de son résultat économique ».

 

Du colza pour les butineuses au printemps

 

La « disparition » du colza « risque d’avoir des conséquences dramatiques pour le secteur apicole déjà en crise », ajoute Philippe Lecompte, apiculteur bio professionnel, co-fondateur et président du RBA.

 

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