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Aricle Chanter en toute convivialité

En Vendée, Fabien Guédon participe à un spectacle qui raconte, sous forme humoristique, le quotidien d’une bourgade du bocage.

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Casquette vissée sur la tête, chemise à carreaux et pantalon en velours, Fabien Guédon avance sur scène avec les autres membres de la chorale. Ils entonnent un chant de marin, puis d’autres classiques du répertoire français : Frontières de Yannick Noah ou Mon amant de Saint-Jean. Après cet intermède musical, les chanteurs repartent en coulisses, le rideau se lève et la troupe de théâtre prend leur place sur les planches.

D’un naturel plutôt discret, Fabien travaille comme chauffeur mécanicien à la Cuma l’Entente gemmoise, dans le Sud Vendée. Il a rejoint la troupe du Donjon, à Sigournais (Vendée) en 2010. « Ils cherchaient un chanteur, se souvient-il. Je n’avais pas d’expérience, mais je connaissais déjà certains membres, habitants de la commune pour la plupart. »

Un week-end par mois

Le spectacle Qui cabaret la porte d’la cave mélange théâtre rural et chansons. Il raconte, de manière humoristique, le quotidien d’une bourgade vendéenne. Le décor reproduit une cave voûtée avec sa rangée de barriques, une table et quelques tabourets. Alcide, le propriétaire des lieux, est accompagné de Fernand, agriculteur célibataire, toujours d’accord pour boire un dernier verre, mais « vite fait car y’a du boulot qui attend ». Les saynètes s’enchaînent, ponctuées par les interventions de la chorale. Sur scène défilent le chasseur, le facteur, Monsieur le curé, les gendarmes... Un cortège qui irrite Germaine, la femme d’Alcide, et Marguerite, la mère de Fernand. « Les spectateurs se reconnaissent dans cette ambiance de village, car les anecdotes proviennent souvent de faits bien réels », explique le jeune homme. La chorale répète chaque semaine. Et la troupe se produit un week-end par mois de fin septembre à fin avril dans les villages environnants.

Mais la relation entre les membres du groupe ne s’arrête pas là. Bénévole comme les autres, Fabien participe au montage et au démontage des décors. Un lien intergénérationnel s’est créé avec cette troupe et, en plus, dans une très bonne ambiance. « Nous nous retrouvons pour échanger des coups de main ou lors de mariages, d’anniversaires…, ajoute-t-il. J’aime chanter, mais j’apprécie surtout la convivialité de la troupe, ainsi que les rencontres dans les communes où nous jouons. »

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