Pays de la Loire Ramassage des volailles àaméliorer

L’étude « Ramavol » a été présentée aux aviculteurs éleveurs en juin, à Cholet (Maine-et-Loire). Pilotée par la chambre régionale d’agriculture, elle repose sur les données fournies par 299 aviculteurs, 11 structures de ramassage, 5 organisations de producteurs et 4 abattoirs.

Les éleveurs maîtrisent bien les aspects techniques du ramassage. Ils sont également conscients de leurs responsabilités sur un chantier. « En revanche, ils n’ont pas l’habitude d’échanger avec l’équipe de ramassage sur le changement de tenue d’un élevage à l’autre, la décontamination des chaussures ou encore celle des gants et des gilets de sécurité. Des questions d’hygiène centrales, surtout quand l’équipe enchaîne plusieurs chantiers par nuit », pointe Gaëlle Dennery, responsable de « Ramavol ».

Guide de bonnes pratiques

Plusieurs initiatives verront prochainement le jour. Peu réceptifs à l’idée d’un contrat écrit, éleveurs et ramasseurs préparent une charte des bonnes pratiques du ramassage. En cours de finalisation, celle-ci doit être diffusée à la rentrée. Elle viendra compléter un autre support, disponible depuis le début de l’année. Il s’agit d’un poster, « Demain, c’est ramassage chez… », destiné à être affiché dans la salle d’accueil des ramasseurs.

« L’étude a montré que les relations entre les équipes de ramasseurs professionnelles et les éleveurs étaient globalement bonnes, poursuit Gaëlle Dennery. Mais elle a également mis en évidence que les premières appréciaient peu de recevoir des consignes de la part des seconds. Les éleveurs (40 %) étaient très favorables à ce type de support, fait par un tiers. »

Parallèlement à ce travail, une troisième initiative est en cours : un diaporama de cent cinquante photos, réservé aux entreprises de ramassage, sera disponible à la rentrée. Son objectif est de mieux former les ramasseurs, notamment les nouveaux. Un autre moyen d’améliorer la gestion des aspects sanitaires lors des chantiers de ramassage.