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Lait/Contractualisation Des accords-cadres à conclure avant le 1er avril 2017

© M. Bressand/GFA

Le médiateur des relations commerciales agricoles décrypte les implications de la loi Sapin 2. Il se tient à la disposition des acheteurs et des OP (organisations de producteurs) pour les aider à négocier leurs accords-cadres.

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Dans très peu de temps, la loi Sapin 2 va chambouler les contrats des filières agricoles. Il est urgent pour les acteurs concernés de s’approprier les obligations nouvelles, car les accords-cadres doivent être conclus avant le 1er avril 2017. Francis Amand, le médiateur des relations commerciales agricoles, revient sur les évolutions induites dans le secteur laitier par cette loi.

L’accord-cadre avec les OP devra comprendre :

Davantage de transparence

Deuxième évolution majeure : les modalités de fixation du prix. Les coûts de production agricole, prix des produits agricoles ou alimentaires et tarifs des principaux produits vendus par l’acheteur doivent dorénavant être introduits dans la formule de prix. Ils seront utilisés sous formes d’indices publics. « La formule de prix ne peut pas prendre en compte directement les coûts ou les prix propres aux producteurs ou à l’acheteur signataires », précise le médiateur. Mais rien n’empêche les parties prenantes d’introduire ces nouveaux indices tout en conservant d’autres indicateurs souhaités.

Enfin, l’acheteur devra transmettre chaque mois à l’OP les indices et les données servant à fixer le prix d’achat. L’éleveur connaîtra la formule de prix et les valeurs des indicateurs. Il pourra calculer son prix du lait chaque mois, ce qui était bien difficile jusqu’à présent. Considérant « les délais précipités », Francis Amand tend la main à tous les acteurs ayant besoin d’aide dans la mise en application de la nouvelle loi Sapin.

M.B.

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