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Carburant Un nouvel accord fait remonter le prix du pétrole

© Total

Une semaine après les pays membres de l’Opep, douze pays non-membres du cartel, dont la Russie, viennent de conclure un accord pour diminuer leur production.

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Le baril à moins de 40 dollars, c’est fini ! Une semaine après les membres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), qui se sont engagés à réduire leur production de 1,2 million de barils par jour à compter du 1er janvier 2017, une coalition de pays non-membres se joint à l’effort pour faire remonter les prix. L’objectif du cartel est de réduire l’offre mondiale, actuellement excédentaire, pour espérer voir le prix du baril se redresser et ainsi soutenir les économies basées sur l’or noir de la plupart des pays membres.

La Russie sera le plus gros contributeur

Parce que les membres de l’Opep ne sont pas les seuls dont les économies sont exsangues à cause du prix bas du baril, douze pays se sont joints aux discussions du cartel samedi 10 décembre à Vienne (Autriche) et sont parvenus à un accord. Ainsi, Russie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bolivie, Brunei, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexique, Oman, Soudan et Soudan du Sud vont réduire leur production à leur tour. Pour ces douze producteurs, l’effort de réduction des extractions sera de 558 000 barils par jour. Ce niveau est légèrement en deçà des attentes de l’Opep, qui tablait sur 600 000 barils par jour. La Russie sera le plus important contributeur puisqu’elle abaissera sa production quotidienne de 300 000 barils.

Trois gros producteurs ne ferment pas les vannes

Parmi les poids lourds de la production mondiale de pétrole, seuls les États-Unis, le Canada et la Norvège n’ont pas prévu de réduire leur production. Les États-Unis sont le premier producteur mondial et les principaux responsables de la chute du prix du baril avec le développement exponentiel du pétrole de schiste. Leurs voisins canadiens attendent la remontée des cours pour relancer l’exploitation à grande échelle des sables bitumineux. Quand à la Norvège, son économie ne dépend pas de la manne pétrolière, l’argent de l’or noir étant économisé pour les futures générations.

La réaction des marchés ne s’est pas fait attendre et dès lundi matin, le prix du baril de Brent (mer du Nord) valait 57,89 dollars.

C. Le Gall

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