Login

Agroécologie Un concept à la mode, aux contours encore flous

© Cédric Faimali/GFA

Lancé en 2012 par Stéphane Le Foll, le projet d’agroécologie plaît plutôt bien aux acteurs du monde agricole et à la recherche, même si chacun a sa propre définition du concept. Un mot « fourre-tout » qui ralentit la mobilisation sur le terrain, relève un rapport du CGAAER.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Qu’est devenu le « projet agroécologique pour la France » annoncé en 2012 par Stéphane Le Foll ? En 2015, le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a été chargé de réaliser l’« audit de la mobilisation des partenaires du projet agroécologique » mise en place en 2014.

Dans leur rapport mis en ligne le 30 novembre, les auditeurs pointent une mauvaise appropriation des projets par les partenaires, principalement à cause d’un problème de vocabulaire ! Chacun irait de sa propre initiative, mais, à tout le moins, le projet agroécologique donnerait un cadre commun.

Ainsi, selon les organisations auxquelles ils appartiennent (syndicats, organismes économiques, organismes de développement, instituts techniques ou organismes de recherche…) les définitions varient. Mais le concept fait son chemin. « Malgré certaines postures et malgré le contexte défavorable de la crise, un mouvement de fond, semble-t-il irréversible, est perceptible », indique le CGAAER.

Pour autant, conseillent les rapporteurs, il serait bon que « l’organisation mise en place en 2014 par la DGPAAT (1) soit réexaminée pour permettre au plan d’action de mieux couvrir les différents aspects du projet politique du ministre, pour rééquilibrer le plan d’action en faveur du déploiement régional et pour viser un pilotage plus global du projet ».

Sophie Bergot

(1) Direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires du ministère de l’Agriculture.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement