Truffe La qualité se fait attendre
La qualité des truffes noires du Périgord semble avoir pâti de longues semaines de sécheresse, selon les trufficulteurs et les contrôleurs présents le 28 novembre 2016 au premier marché contrôlé de la saison à Sainte-Alvère (Dordogne).
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Un peu moins de 13 kg de truffes, c’est-à-dire sept de moins qu’au premier marché l’an dernier, ont été échangés. Ils étaient proposés par une vingtaine « d’apporteurs », et sont partis en une dizaine de minutes, à des prix avoisinant 650 €/kg pour la catégorie 1, la meilleure, et 400 €/kg pour la catégorie 2.
Beaucoup de truffes immatures ou abîmées
« La qualité pour l’instant n’est pas au rendez-vous, a déclaré à l’AFP le contrôleur général Patrick Maxime. Il y a beaucoup de truffes immatures ou abîmées. » Mais « ce n’est que le premier marché », et le résultat n’est guère surprenant car « il y a eu cette année 14 semaines sans pluie. C’est énorme. »
Pour autant, difficile de se prononcer sur la saison. Selon lui, « d’ici à deux semaines, on devrait commencer à voir une amélioration, à condition que le temps soit de notre côté. La truffe, il lui faut du froid, pas trop intense, plutôt sec. En ce moment, elle mûrit, s’il pleut trop cela risque de faire pourrir… »
Manque d’eau
Maurice Roland, un trufficulteur présent à Sainte-Alvère, estimait pour sa part, « qu’à voir les apporteurs qu’il y a ici, on peut penser que cela ne sera pas une très grande année. Avec la sécheresse qu’on a eue, beaucoup de gens qui n’ont pas arrosé n’auront pas de truffes. »
Le marché aux truffes de Sainte-Alvère, village situé au cœur de la Dordogne à égale distance de Périgueux et Bergerac, est le premier de la saison pour la précieuse Tuber melonasporum, la truffe noire du Périgord, dont il donne les premières tendances et se tient tous les lundis matin jusqu’à la fin de février.
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