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Antibiorésistance La Commission maintient le cap

© Y. Cainjo/GFA

La Commission européenne publie ce 24 octobre 2016 une évaluation du plan contre la résistance aux antibiotiques pour la période allant de 2011 à 2016. Elle considère que ce plan a stimulé plusieurs actions dans les États membres et a renforcé la coopération internationale sur le sujet.

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Dans son communiqué de presse, la Commission annonce que ce plan d’action a encouragé plusieurs démarches au sein des États membres et a renforcé la coopération internationale en la matière. Il « a aussi fourni une trame pour guider et coordonner les actions contre l’antibiorésistance au niveau international concernant l’observation, la surveillance ainsi que la recherche et développement », détaille-t-elle.

Poursuivre les efforts

« Les éléments de preuve disponibles et les évaluations faites par les États membres au cours des dernières années montrent que, compte tenu de l’urgence des menaces, si aucune action n’est entreprise, l’antibiorésistance pourrait causer 10 millions de décès dans le monde chaque année. C’est une base convaincante pour poursuivre les efforts, tout en respectant les compétences respectives de l’UE (Union européenne) et de ses États membres. »

Bruxelles n’a aucun doute sur la nécessité de rester sur ses gardes face à l’antibiorésistance. Le rapport met en évidence le besoin de « poursuivre la coordination et les recherches pour développer de nouveaux antibiotiques, des tests de diagnostic rapide, des vaccins ou des traitements alternatifs, de nouveaux modèles économiques, de soutenir l’investissement et d’augmenter les connaissances sur la transmission de la résistance. »

Faire entendre la voix de l’Europe

La Commission insiste aussi « compte tenu de la nature transfrontalière de l’antibiorésistance, [sur la nécessité] d’une voix forte de l’UE au niveau international, afin de sensibiliser, encourager les pays à […] prendre des mesures globales comme la mise en place des politiques de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) ou le développement des normes de l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale). »

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