Prix à la production Légère hausse en août

Dans sa note d’infos rapides publiée le 30 septembre 2016, Agreste estime que « les cours des céréales sont en recul sur un an, pénalisés par des perspectives de productions abondantes au niveau mondial. La baisse conséquente des récoltes françaises a limité le repli des cours sur un an. Les prix du blé tendre parviennent même à se hisser au-dessus d’août 2015, soutenus par des exportations encore compétitives. »

Sur le front des oléagineux, le ministère rapporte que les prix sont orientés à la baisse sur un an. « Si les cours du colza, favorisés par de moindres récoltes en France et dans le monde, se rapprochent du niveau atteint en août 2015, ceux du tournesol souffrent d’une production en légère hausse en France et en forte progression en Ukraine. »

Le bétail en baisse

La situation n’est guère brillante du côté du bétail. La baisse des cours se poursuit sur un an et par rapport à leur moyenne d’août 2011-2015. Ce repli s’explique par « le recul des cours des gros bovins et plus particulièrement des vaches, toujours pénalisés par une demande modérée et les mises à la réforme ».

Les prix des ovins se redressent depuis juin, et ont dépassé en août 2016 leur niveau d’août 2015. Ceux du porc sont aussi en hausse sur un an, « mais moins dynamiques qu’au cours des mois précédents. Les prix de la volaille et des œufs se replient sur un an et par rapport à la moyenne des cinq dernières années du fait d’une demande atone et d’une offre européenne très présente, en particulier pour les œufs. »

Les fruits et les légumes en hausse

Quant aux fruits, leurs prix sont supérieurs à ceux d’août 2015 et à la moyenne quinquennale de 2011 à 2015. Pourquoi ? À cause des mauvaises conditions climatiques du printemps qui ont entraîné une chute de la production et « d’une offre déclinante en fin de saison pour des fruits d’été comme l’abricot, la pêche et la poire d’été alors que la consommation de ces fruits restait ferme ».

La commercialisation du raisin de table démarre avec des cours nettement au-dessus de leurs niveaux moyens d’août 2011-2015. Du côté des légumes, le constat est le même : des prix au-dessus de leur niveau « d’août 2015 et à la moyenne sur cinq ans grâce à une demande encouragée par des températures élevées. Seul le melon a souffert. »

Quant aux prix à la consommation, ils sont eux aussi en hausse sur un an, « en raison de la progression des prix des fruits, des légumes et des poissons et crustacés. Les prix des boissons poursuivent leur repli sur un an. »