Crise céréalière L’AGPB exige des décisions rapides

« Rien ne vient concrétiser solidement le plan de soutien aux Grandes cultures qu’avait annoncé le ministre de l’Agriculture le 27 juillet dernier. Or, il leur est impossible de financer les premiers travaux à mener pour la récolte 2017 et de faire face normalement à leurs échéances bancaires, fiscales et sociales », dénonce l’AGPB dans un communiqué que 15 septembre, prenant à témoin l’exaspération palpable lors de la manifestation qui a eu lieu à Orléans le 14 septembre.

Des aides aux agriculteurs

Le syndicat demande de façon urgente des dispositifs d’aide :

- un refinancement à grande échelle des exploitants par la mobilisation de cautionnements des prêts exceptionnels,

- la reconnaissance de catastrophe climatique et de situations de force majeure en résultant,

- un dégrèvement de taxes, de modifications d’assiette de cotisations sociales des exploitants, de report de paiement de prélèvements obligatoires et de prise en charge de cotisations sociales salariales,

- une intervention financière exceptionnelle de l’Union européenne.

Les ETA face aux retards de paiement

Les aides publiques du plan d’urgence doivent couvrir le financement des intrants mais également le financement des travaux au champ, a demandé Gérard Napias, président de la Fédération Nationale Entrepreneurs Des Territoires (FNEDT) dans un communiqué du 16 septembre. Les ETA, qui réalisent 40% des récoltes de céréales, craignent des retards de paiement supérieurs à d’habitude. La FNEDT a demandé « le financement de la trésorerie avec des prêts garantis par la BPI sur les zones les plus touchées par les inondations et par des annulations de travaux ». Les entrepreneurs demandent aussi « le report des cotisations sociales ainsi que le report d’échéances de prêts pour le matériel ».

S.B.