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Lait Le bras de fer continue à Laval

© M. Bressand / GFA

Demain, 300 tracteurs sont attendus devant l’usine Lactalis à Laval en Mayenne. Le but est de maintenir la pression sur l’industriel au moment où les organisations de producteurs (OP) négocieront leur prix annuel avec lui.

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48 heures après le début du blocage de l’usine Lactalis à Laval (Mayenne), la mobilisation reste importante. Selon les organisateurs, près de 200 éleveurs manifestaient encore ce 24 août 2016 au rond-point du Zoom, rebaptisé « rond-point de la Honte du lait ».

Ces actions sont complétées par celles des FRSEA du Massif central, de la Fédération des producteurs laitiers du Sud-Est, de JA et de la FRSEA de l’Auvergne-Rhône-Alpes. « Des actions sont d’ores et déjà en cours pour dénoncer cette situation et s’amplifieront si elle ne s’améliore pas », préviennent-ils.

« Un accord convenable »

« Demain nous allons chercher des euros », décrit Étienne Fourmont, ancien administrateur de Jeunes Agriculteurs et éleveur dans la Sarthe, à propos de la réunion qui se déroulera entre les OP et Lactalis. « Mais à plus long terme, on veut aussi un nouveau mode de calcul du prix », poursuit-il. S’il souhaite « un accord convenable », l’objectif minimal des négociations de demain est pour lui d’obtenir un prix annuel supérieur à celui de Sodiaal.

« Nous avons prévu 300 tracteurs pour appuyer les négociations de demain à Laval », détaille Étienne Fourmont. Mais si l’issue de la réunion n’est pas favorable, « nous avons organisé des tours de garde jusqu’au début de semaine prochaine », prévient-il.

M.B.

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