Prédateur Le quota de destruction des grands cormorans en débat
Le grand cormoran est une espèce protégée, mais il est possible de déroger à l’interdiction de destruction pour prévenir, notamment, des dégâts importants aux piscicultures en étang.
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Le projet d’arrêté fixant les quotas départementaux de destructions de grands cormorans pour la période 2016-2019 est en consultation publique jusqu’au 13 août 2016 sur le site du ministère de l’Environnement.
« Les cormorans peuvent anéantir plus de 90 % de nos élevages de gardons, sandres, brochets, et carpes entre autres, détaille Pascal Dennancier du Syndicat des propriétaires et exploitants d’étangs de la Dombes dans l’édition du Parisien du 9 août 2016. Ce sont des oiseaux plus redoutables que les aigrettes ou les hérons car ils pêchent en pleine eau. »
« Plus d’un kilo de poisson par jour »
« Ils mangent plus d’un kilo de poisson par jour, poursuit-il. Ce sont de vraies plaies que l’Europe protège. » Le responsable souligne également l’absence d’indemnisation. « Quand les cormorans se posent dans ton étang, il ne reste que tes yeux pour pleurer. Il faut changer la réglementation, sinon on va tous jeter l’éponge. »
France Nature environnement n’est pas favorable à ce projet d’arrêté. L’association préférerait donner la priorité à des moyens de prévention, les tirs n’intervenant qu’en dernier recours. « D’autant qu’ils ne traitent pas le problème à la source, les oiseaux détruits étant aussitôt remplacés par d’autres. Les tirs en eaux libres sont par ailleurs un non-sens biologique », soutient l’association.
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