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Prix alimentaires / Monde L’indice FAO en baisse après 5 mois de hausse

L’indice FAO des céréales et des huiles végétales est en baisse en juillet - © C. Faimali / GFA

Les céréales et les huiles végétales ont entraîné à la baisse l’indice des prix alimentaires de la FAO. L’augmentation des prix du sucre, de la viande et des produits laitiers n’a pas été assez forte pour compenser ce recul.

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L’indice des prix FAO de juillet 2016 est en baisse pour la première fois depuis 5 mois. Il perd 0,8 % sur un mois et 1,4 % sur un an indique le document de l’organisation onusienne, publié le 4 août 2016.

Les céréales ont largement contribué à cette diminution. L’indice des prix pour cette catégorie chute de 5,6 % sur un mois. Selon la FAO, les cours du maïs ont reculé du fait de bonnes conditions climatiques dans les régions productrices aux États-Unis. Les cours du blé sont, eux, victimes de l’abondance des réserves mondiales et des bonnes perspectives en mer noire.

L’indice des prix des huiles végétales est également en baisse. Il perd 2,8 % sur un mois. La relance saisonnière de la production d’huile de palme joue sur cette hausse. La FAO précise que les prix du soja, du colza et du tournesol ont également été revus à la baisse.

Produits laitiers, viandes et sucre en hausse

C’est l’indice des prix des produits laitiers qui connaît la plus forte augmentation en juillet. Il est en hausse de 3,2 % sur un mois. Le beurre enregistre la plus forte augmentation. Bien que les prix des produits laitiers progressent sur un mois, ils restent très bas en comparaison des années précédentes.

L’indice FAO des prix de la viande est lui aussi en hausse. Il a augmenté de 1,3 % sur un an. Dans ce secteur, l’organisme de l’ONU parle « d’une pénurie de porcs à l’abattage dans l’Union européenne, ainsi qu’une réduction de la production de viande ovine et bovine en Océanie ». À ce premier facteur s’ajoute une demande soutenue, notamment en Asie.

Le sucre voit lui aussi son indice de prix FAO augmenter en juillet. Il gagne 1,3 % sur un mois. Le raffermissement du réal brésilien face au dollar est à l’origine de cette hausse. Ce phénomène pousse les producteurs brésiliens à transformer localement la canne à sucre en éthanol plutôt que l’exporter.

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