Céréales Un marché européen attentiste
Les cours du blé et du maïs étaient à l’équilibre ou presque, vendredi, dans un marché européen des céréales encore très attentiste.
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« Face à la forte compétitivité dans la zone de la mer Noire actuelle, l’activité d’exportation en Europe est moins dynamique », notait le cabinet Agritel, même si le volume des exportations physiques atteint tout de même 452 256 tonnes en blé tendre cette semaine.
Un analyste notait en effet la reprise d’un « léger courant d’affaires » sur le marché physique, avec des bateaux à destination du Maroc, de l’Algérie ou des États-Unis.
L’attentisme du marché s’explique aisément du côté du maïs : la récolte est encore peu avancée, ayant juste démarré dans le sud-ouest de la France, selon cet analyste, qui « attend de voir comment ça va évoluer ».
Mais globalement les faibles volumes attendus n’incitent pas à l’optimisme sur une reprise des échanges : « Les vendeurs sont très prudents, ce qui fait que les affaires sont coincées. Tant que la récolte n’aura pas avancé, le marché va avoir du mal à se décanter », dit l’analyste.
Vers 17h00, le contrat de blé à l’échéance de décembre perdait 25 centimes à 161,75 €/t, et restait stable sur celui de mars, à 166,50 €/t, dans un volume d’échanges très calme d’à peine 15 000 lots.
À la même heure, le maïs gagnait 50 centimes sur le contrat de novembre (162,50 €/t) et gagnait 75 centimes d’euro à 164,25 €/t, sur celui de janvier, avec moins de 750 lots échangés.
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