Veaux Toujours trop d’offre
Les mises en place correspondent aux sorties de Pâques, ce qui dynamise les besoins. Mais la progression des apports, avec les reports liés au férié du 11 novembre, charge les centres de regroupement et les marchés. Conséquence, le commerce est plus difficile.
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La tension est de plus en plus forte, avec toujours un contingentement des livraisons auprès des gros intégrateurs. Ces derniers maintiennent leurs prix, mais trient sévèrement les lots. Le surplus se retrouve en commerce libre, sur un marché sans besoin. Tous les veaux concernés : prim’holsteins, normands, abondances, montbéliards, et croisés laitiers taupe, gris ou blanc bleu.
Sur le marché de Château-Gontier, les écarts de prix affichent 30 à 40 € entre les prim’holsteins. Les cours restent compris entre 10 et 115 €.
En montbéliards, si les jolis veaux trouvent preneurs et résistent à la baisse, les échangent s’avèrent difficiles en sujets légers et fragiles. Ils finissent dans les lots de prim’holsteins. Les plus petits peinent à partir.
Du côté des croisés laitiers ou mixtes de moyenne conformation, l’équilibre entre l’offre et la demande joue en faveur des acheteurs. Les tarifs de ces sujets ordinaires sont compris entre 130 et 250 €.
Le placement des veaux allaitants, destinés le plus souvent aux labels, est fluide. Les tarifs se maintiennent sans difficulté pour les bons limousins, charolais, croisés jaune ou blanc bleu de conformation U. Les animaux de conformation supérieure se valorisent entre 450 et 550 €. Les veaux lourds de race pure ou croisés se vendent entre 370 et 450 € pour les mâles, et de 320 à 430 € pour les femelles.
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