Céréales Les cours soutenus par des difficultés d’acheminement
Les cours des céréales étaient à la hausse jeudi sur le marché européen, en raison de tensions logistiques dues au manque d’eau dans les voies navigables, qui entraînent des complications notamment pour le maïs.
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Le blé bénéficiait notamment par ricochets de la hausse des prix des blés d’origine de la mer Noire, « sous l’influence d’une bonne demande et du renchérissement du rouble », selon un analyste d’ODA. Mais il bénéficiait aussi de la hausse des cours du maïs, causée par de sérieux problèmes logistiques entraînés par le peu de pluie.
L’analyste d’ODA notait de « gros problèmes de navigation sur le Rhin et le Danube, en Allemagne et en Hongrie », où le niveau d’eau est très bas. « Les bateaux ne peuvent être qu’à 50 %, voire 30 % de leur capacité », renchérissant notamment le prix du transport et posant des problèmes d’approvisionnement en Belgique et aux Pays-Bas.
À ce problème s’ajoutent de nouvelles difficultés logistiques en Ukraine, qui rendent difficile le recours à du maïs dans ce pays-là et contribuent à soutenir les cours. Le cours du blé, solution de remplacement pour l’alimentation animale, « bénéficie de cette tension », selon ODA.
« Après l’Égypte qui a acheté 420 000 tonnes de blé au début de la semaine, c’est la Corée du Sud qui a acheté hier 276 000 tonnes de maïs origine optionnelle, et Taïwan qui a acheté autour de 50 000 tonnes de maïs d’origine du continent américain », notait de son côté le cabinet Agritel.
Vers 17h45 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 75 centimes sur l’échéance de décembre à 164,25 €/t et ainsi que sur l’échéance de mars à 170,59 €/t, dans un volume d’échanges légèrement supérieur à 22 000 lots.
Le maïs gagnait 1,50 € sur l’échéance de novembre à 166 €/t et 1 € sur l’échéance de janvier à 168,25 €/t, dans un volume d’échanges de près de 3 230 lots.
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