Céréales Le blé et le maïs en faible hausse

Les cours du blé sont en constante augmentation, favorisés par des facteurs notamment monétaires. « Il y a l’euro qui faiblit un petit peu et nous favorise un peu à l’exportation et, par ailleurs, la séance de nuit à Chicago qui est aussi bien orientée », a indiqué un analyste de la société Inter-Courtage, qui note, toutefois, qu’il n’y a pas d’élément pouvant laisser supposer que cette hausse se poursuivra.

À l’international, c’est l’Égypte qui attire toute l’attention. La remise en place d’une tolérance nulle pour la teneur en ergot bloque les exportateurs qui ne sont pas en mesure de garantir son absence totale. « Les récentes annulations des contrats renforcent la prudence des opérateurs, limitant ainsi les ventes vers le principal importateur mondial. Sans assouplissement, la situation risque à court terme de pénaliser les chargements à l’exportation, notamment de la zone de la mer Noire et russe particulièrement », précise le cabinet Agritel.

En maïs, la légère hausse s’explique en l’occurrence par les chiffres de récolte publiés dans la nuit par le ministère américain de l’Agriculture, selon lequel 9 % de la récolte attendue ont été effectués, alors que le marché tablait sur plus de 10 %.

« Aux États-Unis, le rapport hebdomadaire sur les conditions de culture a donné des chiffres stables en maïs à 74 % de bons à excellents tandis que la récolte a moins progressé qu’attendu par le marché », avec 9 % déjà engrangé contre 12 % espéré par les analystes, note pour sa part le cabinet Inter-Courtage.

Vers 18h00, le contrat de blé à échéance décembre grimpait de 1,25 €, à 162 €/t, ainsi que sur l’échéance de mars à 166,50 €/t.

Le maïs, pour sa part, était à la hausse, avec 75 centimes de progression sur l’échéance de novembre à 161,50 €/t, ainsi que pour janvier à 164 €/t.

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