Céréales Les cours du blé stables, ceux du maïs en baisse

La Russie et l’Ukraine, deux des principaux exportateurs agricoles mondiaux, ont enregistré sur la campagne de 2015-16 des exportations records de céréales, selon leurs ministères de l’Agriculture respectifs qui se préparent à de nouvelles moissons abondantes cette année.

Pour 2016 en Russie, le ministère prévoit autour de 106 millions de tonnes de récolte, voire au delà du record postsoviétique de 2008 (108 millions de tonnes). Au 1er juillet, 4,9 millions de tonnes ont été récoltées, soit trois fois plus qu’un an plus tôt à la même date, grâce à une hausse des surfaces moissonnées, mais aussi à de meilleurs rendements.

L’Ukraine, qui partage avec la Russie de fertiles terres noires, a enregistré une récolte moins abondante que son voisin l’an dernier, à 59,9 millions de tonnes, mais des exportations supérieures.

Les perspectives de récolte et de rendement en Ukraine pour 2016 sont très bonnes, ainsi qu’en Roumanie, a précisé une source chez Agritel. « En Ukraine, on attend 23 millions de tonnes cette année car la météo a été très clémente, alors qu’on s’attendait à 18 millions en mars », a indiqué cette source.

En revanche, le cabinet Agritel estime la production de blé tendre en 2016 en France à 37,26 millions de tonnes, soit une baisse de 9,2 % par rapport au record enregistré l’an dernier (41 Mt).

En raison du mauvais printemps, pluvieux et froid dans le nord de la France, les rendements baissent fortement, estimés à 7,09 tonnes par hectare, soit un recul de 10,4 % par rapport à l’an passé et de 3,9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Sur Euronext à l’approche de la clôture, la tonne de blé gagnait 25 centimes à 154,25 €/t sur l’échéance de septembre, et perdait 75 centimes sur l’échéance de décembre à 159 €/t.

A la même heure, le maïs perdait 1,75 € à 168 €/t sur l’échéance d’août, et 2,75 € à 161,00 €/t sur celle de novembre.

[summary id = "10041"]