Prim'holstein La barre des 200 points d'Isu est franchie

L'Institut de l'élevage, l'Inra, et Allice ont annoncé, début avril, la mise en place d'une nouvelle méthode de calcul des index génomiques pour les races laitières. La première sortie de l'année a donc intégré de nouvelles données. L'objectif de ce bouleversement ? Obtenir des index plus fiables, et plus en phase avec les évaluations étrangères.

Cette étape passe notamment par l'augmentation de la population de référence. Avec 30 000 taureaux, contre 16 000 il y a cinq ans, cette dernière devient la plus importante au monde. Le nombre de régions du génome associé à la variation d'un caractère passe de 500 à 3 000. L'ascendance, jusqu'alors uniquement basée sur le pedigree, intègre désormais la parenté génomique, comme dans les modèles étrangers. Enfin, l'index tient compte des performances individuelles des femelles.

Ce chamboulement redistribue les cartes et provoque quelques dégringolades parmi les jeunes taureaux déjà en service. Les catalogues intègrent de nouveaux arrivants qui, avec la nouvelle indexation, ont vu leurs index bondir.

DIVERSIFIER L'UTILISATION

Bien que la nouvelle méthode de calcul ait permis à la génomique de gagner quelques points de fiabilité, Prim'holstein France recommande, une fois de plus, de varier l'utilisation des jeunes taureaux, afin de limiter les risques en cas d'évolution décevante des index.

Les nouveaux catalogues proposent aujourd'hui quelques nouveautés à plus de 200 points d'Isu. C'est le cas d'Ipnos, chez Gènes diffusion, ou d'Interview chez Evolution. Ces deux leaders en production laitière viennent doper les résultats de la sortie de l'an dernier, qui tendait à s'essouffler en lait. A noter également, l'arrivée de taureaux rouges et de géniteurs sans cornes en tête des classements. Leurs profils sont de plus en plus complets, sans index extrêmes dans le positif comme dans le négatif.

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