4. Sécuriser l’approvisionnement en four 4. Sécuriser l’approvisionnement en fourrages

Les fourrages assurables sont les prairies permanentes, les prairies temporaires, les légumineuses fourragères, les landes, alpages, estives ou parcours. L’intégralité des surfaces fourragères doit être assurée. Le maïs ensilage ou les betteraves fourragères sont couvertes par le « contrat socle » des grandes cultures. A souscrire avant le 31 janvier, l’assurance fourrage couvre la production d’herbe entre le 1^er février et le 31 octobre.

Assurer un capital

Le capital à assurer est estimé par un rendement moyen et un coût du fourrage. On peut l’évaluer à 650 €/ha en prairie naturelle, à 800 €/ha en temporaire et à 1 300 €/ha pour des luzernes. La franchise est choisie en fonction des stocks présents sur l’exploitation (plus les stocks sont importants, plus la franchise peut être élevée). Le coût de l’assurance dépend du capital assuré et de l’exposition aux aléas dans la zone géographique. La subvention pourrait atteindre 65 % de la cotisation pour une franchise de 30 %. Le cahier des charges reste à fixer d’ici à la fin de l’année.

Indice de production fourragère

Une éventuelle baisse de production fourragère sera mesurée par rapport à un historique de cinq ans (en enlevant les extrêmes). Les mesures par satellite sont faites à l’échelle de la commune ou des zones fourragères homogènes. Ces mesures devraient gommer les pratiques individuelles de fauche ou de pâturage. Attention, l’assurance couvre une baisse de production globale sur l’exploitation, et non pas un tonnage à la parcelle.

Pacifica espère signer plus de 1 000 contrats en 2016, après des essais concluants en 2015. De son côté, Groupama veut rester dans l’expérimentation sur un panel d’éleveurs diversifiés en 2016 mais s’engage à assurer tout demandeur.

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