1. Du marketing en région parisienne aux 1. Du marketing en région parisienne aux vaches salers dans le Cantal
Brigitte Troucellier ne doute pas d'avoir fait le bon choix.
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Quinze ans de recul dans la profession lui font affirmer tout sourire « qu'elle a fait de bons choix ». Brigitte attribue son sens de l'accueil à ses origines. Née à Paris, elle aide régulièrement ses parents qui tiennent une brasserie. Chaque été, elle « descend » deux mois chez ses grands-parents, cantaliens côté mère et lozériens côté père. « J'ai découvert la nature. J'allais aider les voisins agriculteurs et j'y prenais grand plaisir », se souvient Brigitte.
LE GRAND SAUT
Après le bac, elle s'oriente vers des études de comptabilité et de gestion. Qu'elle interrompt au décès prématuré de son père pour aider sa mère. Puis elle occupe un emploi dans le télémarketing avant de travailler dans un laboratoire pharmaceutique à Levallois-Perret. « Un poste promis à une belle évolution ! » Une rencontre estivale sur un stade de rugby cantalien va bousculer sa vie : Lionel Duffayet est éleveur de vaches salers à Saint-Cernin.
« J'ai réfléchi et décidé d'essayer », commente Brigitte. Avant de démissionner, la jeune femme passe un BPREA agricole pour se former techniquement au nouveau métier. Elle s'est installée en Gaec avec Lionel en 2002, à la retraite de son beau-père. Ils élèvent 120 vaches salers sur 160 ha. « Tout m'intéresse et plus particulièrement le contact quotidien avec mes vaches. Même si les difficultés administratives et financières du métier me génèrent un stress quotidien. »
Lionel se passionne pour la génétique et les concours. « Brigitte s'est impliquée dans les instances départementales de la FDSEA et de la chambre d'agriculture. « Cela me procure une vue d'ensemble de la profession. C'est formateur et cet engagement permet de donner un peu de soi aux autres. »
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