Betteraves fourragères Une récolte correcte malgré un climat difficile

« En 2013, les rendements en matière sèche sont honorables, estime Julien Greffier, de l'Association pour le développement de la betterave fourragèremonogerme (ADBFM). Ils prouvent le pouvoir de récupération de ce fourrage en début d'automne. » C'est ce qui ressort des essais conduits par cet organisme, et dont les résultats, en zone indemne de rhizomanie, sont regroupés dans le tableau ci-dessous.

PLUS DE 100 T/HA

Plus faibles qu'en 2012 (130 t/ha), les rendements racine sont, en moyenne, supérieurs à 100 t/ha. Ils évoluent entre 88 t/ha en Bretagne et 120 t/ha en Normandie. « Toutes les régions ont souffert de sommes de températures déficitaires en début de cycle, poursuit Julien Greffier. Ensuite, la Bretagne a été marquée par une sécheresse estivale, tandis que les autres sites ont connu un excès d'humidité et des températures trop basses. »

A l'inverse, la teneur en matière sèche est stable dans toutes les régions, avec une teneur moyenne de 15,2 % (14,4 % en 2012). Le rendement en matière sèche, en moyenne de 16 t/ha (19 t/ha en 2012), assure une production de 19 000 UFL/ha. Dans le Loiret, en zone infestée par la rhizomanie, la pression de la maladie a baissé en 2013. Cependant, il existe, entre les variétés sensibles et tolérantes, des écarts d'environ 10 % pour le taux de matière sèche (12,70 % pour les sensibles, contre 14 % pour les tolérantes) et de près de 20 % pour le rendement en matière sèche (13,74 t MS/ha et 16,61 t MS/ha). Ceci montre l'importance d'opter pour des variétés tolérantes dans les zones infestées. Pour viser un peuplement optimal de 90 000 plantes à la récolte, l'ADBM conseille de semer à la densité de 120 000 graines à l'hectare.

Pour plus d'informations, consultez www.betterave- fourragere.org, ou contactez l'ADBFM par courriel à info@betterave-fourragere.org

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