Vin Des hausses bienvenues

La campagne 2013-2014, avec une deuxième petite récolte, a permis une revalorisation quasi générale des cours du vrac. En rouge, ceux-ci ont progressé de 26 % pour les bordeaux et de 20 % pour les côtes-du-Rhône, en rosé de 16 % pour les côtes-de-Provence, et en blanc de 40 % pour les appellations bourguignonnes. Pour les IGP, la hausse a été plus modérée, de 2,1 % pour les rouges à 4 % pour les blancs et 5 % pour les rosés dans l'IGP Pays d'Oc, par exemple.

Malgré toutes ces hausses, les ventes de vins se sont maintenues dans la distribution, les IGP, les Bib et les rosés restant de bons moteurs de croissance. A l'export par contre, les ventes ont légèrement reculé, sauf pour le champagne et les effervescents, qui progressent.

Malgré la petite récolte, les sorties de chai, tous vins confondus, ne perdent finalement que 2,4 %. Mais en fin de campagne, le niveau des stocks recule de 17 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

- Pour 2014-2015, la récolte revient à un niveau plus normal, estimé entre 45 et 46,6 millions d'hl. Les rendements augmentent pratiquement dans tous les vignobles sauf en Languedoc-Roussillon, où une partie des vignes, dans l'Aude et l'Hérault, a souffert de la sécheresse et de la grêle.

Cette progression va permettre de reconstituer une partie des stocks. Compte tenu de leur faible niveau en début de campagne, les disponibilités restent malgré tout raisonnables. Dans les appellations, l'objectif des vignerons est avant tout de consolider les hausses déjà obtenues, qui leur ont permis de mieux couvrir leurs coûts.

Pour les IGP, compte tenu de la petite récolte en Languedoc-Roussillon, le marché reste tendu et les cours continuent à progresser, particulièrement sur les blancs et les rosés. Dans ces deux couleurs, les acheteurs, proches de la rupture de stock, ont dû passer rapidement aux achats en début de campagne.

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