Fruits Campagne d'été difficile

Avec un temps doux en mars, la commercialisation des fraises a démarré avec huit jours d'avance, sur un marché porteur. La concentration des volumes en mai a ensuite perturbé l'équilibre entre offre et demande. Les cours ont fléchi mais sont restés proches de la moyenne des cinq dernières années. La production de cerises a retrouvé un rendement normal après deux petites années. Les cours ont démarré en mai à un niveau correct, mais la fin de campagne a été difficile et des fruits sont restés sur les arbres. En melon, l'érosion des surfaces se poursuit. Les rendements et les cours ont été meilleurs en première partie de campagne. Les pluies de fin août ont réduit les rendements en plein champ, et les cours n'ont rebondi qu'en septembre.

La concurrence entre fruits d'été, tous bien présents dans les étals, a été forte. La météo maussade en juillet a freiné la consommation, et des stocks se sont formés. La production espagnole de pêches et nectarines a augmenté et des volumes ont été expédiés à bas prix en France. Cela a pesé sur les cours, qui sont passés en dessous de la moyenne de mi-juin jusqu'à fin août. Après deux années satisfaisantes, les producteurs ont à nouveau perdu de l'argent. En abricot, malgré un export dynamique, les cours sont restés en dessous de la moyenne à partir de mi-juin. Mais les rendements ont été bons et ont compensé en partie cette baisse. Les cours des poires d'été et d'automne ont été décevants. En pommes, ils sont redescendus au niveau de la moyenne durant la campagne 2013-2014, mais avec de bons rendements, le chiffre d'affaires a progressé.

- Pour 2014-2015, les cours démarrent en dessous de la moyenne. Avec l'embargo russe, les pays de l'Union européenne doivent trouver de nouveaux marchés pour 800 000 t de pommes. Pour relever ce défi, les producteurs français peuvent miser sur la qualité de leurs fruits, excellente cette année.

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