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Les conditions de l'épreuve Les conditions de l'épreuve

Comment détruire mes Cipan ? En fonction de l'effet recherché, du couvert ou de son itinéraire technique, différentes possibilités s'offrent à l'agriculteur.

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Les agriculteurs ont apprécié les différentes solutions en dynamique au champ. Une bande de travail était réservée à chaque matériel.

La chambre d'agriculture de la Région Nord-Pas-de-Calais, en association avec le Geda de l'Artois et le lycée agricole de Tilloy-lès-Mofflaines, a organisé, le 27 novembre 2014, une démonstration au champ.

Le but était de comparer neuf outils (voir l'article) qui s'offrent à l'agriculteur pour détruire ses Cipan, en présence de conseillers techniques. Des profils culturaux étaient réalisés pour mieux apprécier les conséquences sur le sol.

Des Cipan de plus d'un mètre

Les machines évoluaient dans un couvert très développé de plus d'un mètre. Il était composé essentiellement de moutarde, de quelques mélanges avec de la phacélie, ou encore d'avoine.

Les cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan) font aujourd'hui partie de l'itinéraire technique de beaucoup d'exploitations. En effet, avec la directive nitrates et les zones vulnérables, un grand nombre d'exploitants sont contraints d'implanter un couvert végétal sur des sols destinés à une culture de printemps.

Outre le choix du couvert et de sa dose de semis, il s'avère judicieux de s'intéresser à la technique de destruction.

Un profil après chaque passage

 

L'agronomie n'était pas en reste lors de cette journée de démonstration. Trois profils de sol ont été creusés en bout de parcelle. Ils ont permis d'étudier, entre autres, la nature du sol et la dilution de la matière organique après le travail d'une charrue.

 

Le sol de la parcelle de démonstration était principalement limoneux. La partie supérieure chargée en matière organique se caractérisait par une couleur plus brune. Après chaque passage de matériels, un profil était réalisé afin d'étudier le travail effectué en profondeur et en surface, et l'impact généré sur le sol. Les agriculteurs observaient les résultats des travaux en comparant les profils.

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