Se méfier de la rouille brune Se méfier de la rouille brune
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• La rouille brune a provoqué de belles frayeurs. Détectée en février dans le Sud-Ouest puis un peu partout en France sur variétés sensibles (Musik, Cellule, Solehio…), on s'attendait à une année à haut risque. Finalement, les températures fraîches d'avril et mai ont ralenti son développement.
« Toutefois, la rouille brune a été préjudiciable sur certaines variétés mal protégées ou en fin de durée de protection », note Arvalis. Avec un été 2014 pluvieux, « les repousses se sont multipliées et ont maintenu de la rouille sporulante, qui va poursuivre son cycle sur le blé semé en octobre », prévient Arvalis. Les conditions climatiques d'avril et mai détermineront son développement.
• Le piétin verse était peu présent. « Les bonnes conditions de remplissage ont certainement limité l'impact de la maladie », précise Arvalis.
• L'oïdium s'est manifesté sur variétés sensibles, comme Pakito, Apache ou Cellule. Il est resté à une faible intensité et toujours sur les feuilles de la base.
• La progression de la septoriose s'est interrompue faute de précipitations en mars et sur les deux premières décades d'avril, bien que le niveau d'inoculum fût élevé à la fin de février et la maladie très présente sur les feuilles les plus âgées. Cependant, le retour des pluies à partir du 20 avril a permis à la maladie de se propager aux étages foliaires supérieurs.
« Les contaminations ont été tardives et les délais d'incubation rallongés par les températures fraîches de mai, analyse Arvalis. Le Sud-Ouest et partiellement la Normandie ont été les plus touchés. »
• Des symptômes de fusarioses, en particulier ceux de Microdochium spp., ont été signalés sur épis et feuilles de blé après un mois de mai frais et pluvieux. Les précipitations de la première quinzaine de juin et les températures plutôt basses n'ont fait qu'accentuer le développement de la maladie.
« Les analyses de mycotoxines déjà réalisées confirment que la flore de type graminearum est peu présente, » précise Arvalis.
• L'ergot des céréales a été observé dans 32 % des blés tendre et 40 % des blés dur. « La maladie est désormais endémique sur la majeure partie du territoire national, précise Arvalis. Cependant, sa présence ne constitue pas systématiquement un danger. Les niveaux de contamination sont majoritairement faibles. »
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