Mettre ses compétences en pratique lors Mettre ses compétences en pratique lors d'un concours animalier
L'établissement vendéen de Luçon-Pétré fait partie des quarante-six à avoir participé à l'édition 2014 du Trophée national des lycées agricoles (TNLA).
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Se mettre dans la peau d'éleveurs le temps d'un concours animalier. Voilà ce que recherchent les trois cents élèves qui s'inscrivent chaque année au Trophée national des lycées agricoles (TNLA), rendez-vous incontournable du Salon de l'agriculture. Parmi eux, Alexen et Rémi, élèves en terminale CGEA (1) au lycée de Luçon-Pétré (Vendée), se décrivent comme des « ambassadeurs » de leur territoire. « Nous sommes venus représenter notre lycée, la race maraîchine et la Vendée », lancent-ils fièrement, à peine arrivés à Paris.
AU CONTACT DES PROS
Avec leur classe, ils sont venus affronter une cinquantaine d'autres établissements lors d'épreuves de préparation et de présentation de vaches (lire l'encadré). Au-delà de la compétition, ce concours est l'occasion pour ces futurs éleveurs de développer leurs compétences en toilettage, tonte, conduite de la bête, discours de présentation en plusieurs langues... « Cela crée un lien entre les enseignements théoriques et les réalités du métier », explique Marion James, professeur de zootechnie au lycée. C'est aussi un moyen de créer une cohésion du groupe, à quelques semaines des examens.
Les onze jeunes Vendéens ont amené avec eux leur vache maraîchine Athéna, « une race typique du marais poitevin qui a failli disparaître dans les années quatre-vingt », présente Alexen. Le lycée de Luçon-Pétré se trouve être le siège de l'association de conservation de cette petite race.
Les éleveurs associés y ont aidé les élèves à choisir « la meilleure vache pour concourir », à la dresser et à la préparer « en toute sécurité ». « Nos jeunes apprécient cette implication des professionnels dans le lycée. Plus ils les côtoient, plus ils sont contents », assure leur professeur. Autre facette du trophée : la communication auprès du grand public. Des plateaux de gâches vendéennes et d'angéliques confites dans les mains, Cécilia, Anaïs et Nadjmah accueillent les visiteurs du salon sur leur stand. « Ils sont heureux de parler d'agriculture avec des jeunes », témoignent-elles. De retour au lycée, elles auront à raconter leurs aventures parisiennes aux camarades restés dans l'établissement. « Après chaque concours, nous organisons une présentation avec un diaporama. Il sert aussi de support de communication lors des journées portes ouvertes », explique Marion James. Pour l'enseignante, « une telle manifestation illustre le dynamisme de l'établissement ». Une qualité recherchée par les élèves autant que par leurs parents.
(1) Conduite et gestion d'exploitation.
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