Volailles Courte embellie pour le poulet

Alors que l'année s'annonce plus favorable pour la France, Bruxelles tue l'espoir dans l'oeuf en juillet, en supprimant les restitutions pour le poulet entier congelé.

Les exportations de viandes et préparations, toutes espèces confondues, progressent sur les neuf premiers mois de 2013. Aussi bien en volume, de 3,8 %, qu'en valeur, de 8,5 %. La croissance est surtout portée par les envois de poulets vers les pays tiers. Et en particulier le Moyen-Orient, l'Arabie Saoudite augmentant ses achats de 12,7 %. Ces ventes records sont vite contrariées par l'arrêt des restitutions, qui se traduit par un ralentissement du commerce dès l'été.

Les importations françaises se stabilisent à 382 900 tec. Celles en provenance de l'Union européenne progressent de 1,7 %. Les arrivages de poulets brésiliens ne se développent plus. Les achats en provenance de la Thaïlande sont en repli. Le solde des échanges français augmente et dégage un excédent commercial de 64 millions d'euros.

La consommation française reste dynamique. Selon le Kantar Worldpanel, dans un contexte de repli des achats de viande fraîche, ceux de volailles retrouvent leur niveau de 2012 de janvier à début novembre. Ce sont surtout les poulets qui ont les faveurs du consommateur (+ 2,3 %), notamment les découpes (+ 6 %). Les élaborés de volailles reprennent aussi du poil de la bête (+ 5,1 %), malgré des prix en hausse (+ 3,5 %).

Stable au premier semestre, la production hexagonale progresse depuis juillet, tirée par le poulet. Sur les neuf premiers mois, les abattages retrouvent leur niveau de 2012. Ceux de poulets progressent de 4,5 % mais fléchissent depuis septembre. La production augmenterait de 2 % en 2013. L'activité de la filière dinde continue à décrocher, avec des abattages en repli de 9,4 %. Les exportations reculent de 10,9 %, alors que les importations s'envolent de 4,5 % dans un contexte de baisse de la consommation.

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