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Une stratégie partagée avec la filière Une stratégie partagée avec la filière

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Sécuriser l'activité des éleveurs qui engraissent des jeunes bovins, avec l'appui de leurs partenaires d'amont et d'aval. C'est l'idée que porte le groupe coopératif Feder avec son projet FAC, pour Feder, abattoir et céréales. Son objectif : apporter de la lisibilité à moyen terme aux producteurs, avec une caisse de sécurisation qui les protégera, au moins en partie, des aléas du marché de la viande. Avec ce dispositif, Feder entend remotiver et encourager les engraisseurs et les naisseurs-engraisseurs à maintenir ou développer leurs ateliers.

Cette caisse sera abondée par l'éleveur, la coopérative, les partenaires abatteurs comme le groupe Bigard Socopa, et ceux du monde végétal, à savoir Axéréal, Dijon céréales et Téol. « Notre force est d'associer nos partenaires de la filière à la démarche, souligne Yves Largy, président de Feder et de Global. A savoir les céréaliers [qui fournissent la matière première pour la fabrication d'aliment du bétail, NDLR], et les abatteurs qui manquent aujourd'hui d'animaux. Au-delà des aspects politiques, l'engrais se ment nécessite un accompagnement technique important des éleveurs. L'obtention de performances élevées est un levier essentiel pour la rentabilité de l'activité. »

Le public visé est celui des engraisseurs spécialisés ou des naisseurs engraisseurs qui souhaitent engager des animaux dans une démarche de contractualisation avec leur coopérative. « Nous avons pour vocation d'accompagner les éleveurs, poursuit Michel Millot, directeur de Feder. Nous ne voulons pas les laisser seuls face au risque qu'ils prennent en engraissant des jeunes bovins. L'objectif est d'arriver à mobiliser 80 à 100 € par animal. » Pour ceux dont les carcasses afficheront 400 kg sur la balance, cela représente « une assurance » de 20 centimes d'euro par kilo.

L'union de coopératives sollicite la participation financière des collectivités territoriales. « Ce projet est aussi une défense de l'emploi , insiste Bertrand Laboisse, président de Socaviac et de Limousin charolais accor. Un jeune bovin engraissé chez nous, c'est de la valeur ajoutée pour l'ensemble des maillons de la filière. Ces animaux génèrent des emplois chez nos partenaires de l'amont et de l'aval. Et c'est une production qui a sa place sur le territoire. »

Une présentation devait avoir lieu devant le conseil régional de Bourgogne le 26 septembre. Feder sollicitera également les autres conseils régionaux concernés par sa zone d'activité.

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