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Des méthodes de destruction plus efficac Des méthodes de destruction plus efficaces

Les solutions permettant de supprimer des familles entières de petits nuisibles et de volatiles se développent au fil du temps. Les pièges se spécialisent aussi.

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Piège à filet Au sol ou en perchoir

Prix. De 12 à 70 € HT selon les modèles.

Mise en oeuvre. Ces pièges sont classés dans la première catégorie (lire page 58). Il en existe différents modèles. Le premier, posé au sol, se présente sous la forme d'un filet mis sous tension. Le déclenchement de ce dernier s'opère par pression sur une palette ou par enlèvement d'un appât. Le filet se rabat alors sur l'animal pour le capturer vivant.

La seconde variante se présente sous la forme d'un perchoir. Lorsqu'un oiseau s'y pose, son poids déclenche deux pentures à filet. Le piège doit obligatoirement être visité tous les jours avant midi.

Lors de la destruction des nuisibles, il ne faut laisser aucune trace de sang sous peine de ne plus prendre de volatile.

Couverture. Un piège pour 5 ha. Selon sa taille et son type, un piège peut attraper un ou deux, voire trois oiseaux en même temps.

Voisinage. Peut s'utiliser en tout lieu. Pour les pièges au sol, le risque de prendre d'autres animaux est plus important. La vue d'un animal pris dans le filet peut être mal perçue par les amis des animaux.

Vol. Risques faibles. Possibilité de dégradations par certaines personnes.

Canon lance-filet Plusieurs prises en un coup

Prix. Entre 1500 et 2 000 € HT.

Mise en oeuvre. Ce système permet de capturer un grand nombre d'oiseaux en une seule intervention. Après appâtage, un filet est propulsé au-dessus des animaux afin de les capturer. Des modèles permettent une mise à feu à distance pour éviter tout risque d'envol des oiseaux en les approchant.

Pour être efficace, l'appâtage doit avoir lieu pendant les deux ou trois semaines précédant la date de la capture. Les oiseaux devront être appâtés quotidiennement et à heure fixe. Les horaires d'appâtage seront choisis comme horaires de capture. Ce procédé se montre particulièrement efficace pour les pigeons.

Couverture. Il est possible d'attraper plus d'une dizaine d'oiseaux en une seule fois. Compter un point d'appâtage par parcelle.

Voisinage. S'utilise en tout lieu. Les déflagrations peuvent être mal perçues.

Vol. Faibles risques car l'opérateur est présent lors de la capture.

Des cages adaptées à chaque cible

Prix. De quelques dizaines d'euros en autoconstruction à 200 €.

Mise en oeuvre. Pour les gros nuisibles comme les renards et les ragondins, le piégeage dans des cages peut s'avérer efficace. Dans le cas des renards, l'appât doit être vivant (par exemple un pigeon), nourri et abreuvé quotidiennement. Plus petites, les cages à ragondins seront idéalement munies d'un système de flottaison pour être installée en bordure de cours d'eau, voire directement sur l'eau.

Couverture. Prévoir une cage par pâture ou pour 5 hectares de cultures.

Voisinage. Des âmes sensibles sont susceptibles de lancer une « opération commando » pour libérer l'animal piégé ou l'appât vivant.

Vol. Une belle cage du commerce peut faire des envieux.

Avec le Rodenator Eliminer les nuisibles en sous-sol

Prix. A l'achat, l'appareil coûte autour de 2 000 € HT, auxquels il faut ajouter les bonbonnes d'oxygène et de propane. Il est possible de faire intervenir un prestataire qui facturera son intervention en fonction de la surface à traiter et de l'importance des dégâts.

Mise en oeuvre. Cette technique venue des Etats-unis consiste à détruire les nuisibles dans la galerie grâce à une déflagration qui produit une onde de choc. A l'aide de la lance, l'opérateur injecte un mélange de 97 % d'oxygène et de 3 % de propane, puis provoque une étincelle qui déclenche l'explosion. L'intensité de cette dernière est déterminée par la quantité de gaz injectée.

Cette méthode est conforme à la charte des droits de l'animal car les nuisibles sont détruits quasi-instantanément et sans stress, dans le confort de leur nid.

Couverture. Selon l'infestation et l'habileté de l'opérateur, il est possible de traiter plusieurs hectares en une journée. L'étape qui nécessite le plus de temps reste le repérage de l'entrée des galeries.

Voisinage. La déflagration s'entend à près d'un kilomètre, il est donc préférable de prévenir le voisinage. La méthode pouvant choquer les âmes sensibles, il est raisonnable de ne pas trop entrer dans les détails.

Vol. Peu encombrant, l'appareil se range dans un placard.

Taupes. Mécaniser le gazage

Prix. Encore à l'état de prototype.

Mise en oeuvre. Le gazage repose sur l'utilisation de pastilles génératrices de phosphure d'hydrogène (PH3). Une fois la galerie localisée avec une sonde, il s'agit d'y introduire une ou deux pastilles de PH3 par trou à l'aide d'une canne distributrice. En présence d'humidité, ces pastilles se gazéifient, formant un bouchon asphyxiant. Le lycée agricole de Vesoul a mis au point un prototype permettant de mécaniser cette tâche.

Couverture. Trois à cinq pilules par foyer de taupes.

Voisinage. L'appareil intrigue et la méthode peut choquer les plus sensibles.

Vol. Peu de risques.

Des rouleaux pour détruire les galeries

Prix. De 3 000 à 10 000 € HT selon la largeur.

Mise en oeuvre. Des plots ou des pointes sont disposés sur un rouleau lourd, dont le poids peut atteindre une tonne par mètre. Selon la forme des plots, le rouleau imite le pas des bovins, ce qui fait fuir les campagnols ou détruit leurs galeries.

Pour économiser le nombre de passages, le rouleau peut être monté sur une herse à prairies ou une lame ébouseuse.

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