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Les détails qui comptent avec un épandag Les détails qui comptent avec un épandage sous forme solide

Dans le Lot-et-Garonne, Gérard Bayle fertilise le maïs au semis et en binant.

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Maîtriser les paramètres de l'outil, c'est la clé pour réussir la localisation de sa fertilisation solide. C'est la conviction de Gérard Bayle, qui exploite 111 ha de grandes cultures, dont 85 ha de maïs, près de Bouglon, dans le Lot-et-Garonne.

ÊTRE RÉACTIF POUR UTILISER EFFICACEMENT LA MACHINE

Sur sols sablo-argileux acides et boulbènes, Gérard Bayle a arrêté de labourer en 1991. Il a alors commencé un travail de soulèvement du sol en même temps qu'un rotalabour : « Avec cet itinéraire technique et ce type de sol, il faut réagir vite à cause du vent séchant. Avec le semoir MicroSem, je localise déjà vingt unités d'engrais 15-30. Ensuite, au stade 2-4 feuilles, si les conditions sont trop humides, je passe avec un épandeur classique. Sinon, dès qu'il y a une fenêtre météo favorable, j'essaie de biner en apportant de l'urée. Je passe alors avec le Super Crop et épand 80 unités d'azote en binant, à environ 6 km/h. » La machine est conçue de façon à ce que l'engrais soit légèrement enfoui près de la ligne de culture, grâce au travail réalisé par les socs. Gérard Bayle économise ainsi des passages, du gazole, du temps, et il améliore sa marge tout en prenant soin de sa culture et de son sol. Mais si les avantages sont nombreux, cette pratique nécessite toutefois quelques ajustements.

ADAPTER L'OUTIL

De la distribution aux socs. « A la première utilisation, il y a trois ans, j'ai constaté que les granulés n'étaient pas placés correctement. » Gérard Bayle précise qu'il a dû « légèrement tordre les tiges tenant les tuyaux de distribution pour que l'engrais soit rapproché de l'interrang plutôt que placé sur la ligne de culture ». L'azote pulsé par soufflerie est ainsi rapidement disponible pour les racines de maïs.

Une autre attention doit être portée en amont de la chaîne de distribution. L'engrais est envoyé vers six sorties, chacune ensuite divisée en deux conduits : une cloison métallique médiane sépare la distribution. Le risque, ici, peut être la formation d'un agglomérat qui pourrait obturer un conduit. « Cela m'est arrivé, rappelle Gérard Bayle. On a alors une distribution inégale. Comme c'est compliqué à modifier, il faut veiller à avoir une bonne qualité de granulés. »

En ce qui concerne le désherbage mécanique et le recouvrement de l'engrais, il a également apporté une légère modification. « Au départ, les socs de 160 mm étaient placés à l'avant de la bineuse, donc près du rang de culture, témoigne-t-il. Il y avait un risque important d'abîmer les plantes. Je les ai donc placés à l'arrière et les ai remplacés par des socs plus étroits. » Enfin, au repliage du parallélogramme, Gérard Bayle a constaté que les tuyaux pouvaient être cassés sous l'effet de torsions excessives. Il devrait là aussi apporter des modifications.

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