Assurer la cohésion du groupe avant de s Assurer la cohésion du groupe avant de se lancer

« La réussite d'un point de vente collectif suppose que les producteurs se connaissent bien et qu'ils arrivent à déterminer entre eux un projet fort.

Ils doivent trouver quel va être leur dénominateur commun : ce peut être un objectif économique (atteindre un volume de vente, un chiffre d'affaires...), un objectif de production (produits locaux, bio, sans OGM...) ou encore la valorisation du territoire.

• Le dénominateur commun est une première étape essentielle. Tout le monde n'a pas conscience de son importance, certains la trouvant trop abstraite, pas assez productive... Mais si on ne fait pas ce travail en amont, on risque d'avoir un magasin qui ne corresponde qu'aux attentes de celui qui a parlé le plus fort ! Ceux qui ne s'y retrouvent pas peuvent alors se désister à la dernière minute et mettre en péril le projet.

• La détermination de l'objectif commun servira de socle fédérateur au groupe. Il y a un gros travail à faire pour établir cette cohésion qui nécessite du temps et de nombreuses réunions. C'est une fois la mayonnaise prise que l'on pourra entrer dans le concret : habillage juridique, rédaction d'un règlement intérieur...

• Plus on est nombreux, plus la réflexion est difficile à mener. Il faut pourtant réunir assez de monde pour être en mesure de proposer une large gamme de produits. C'est un équilibre à trouver, en fonction des besoins et des envies des partenaires.

On peut par exemple difficilement se passer d'un maraîcher, mais certains préféreront ne pas avoir de produits d'appel plutôt que d'accueillir un agriculteur qui ne convient pas à l'état d'esprit du groupe...

Au collectif de faire ses choix. Il ne faut pas oublier qu'il existe différents degrés d'association, entre celui qui détient des parts sociales et qui a un pouvoir de décision, et un apporteur-associé qui vient juste en soutien commercial... »

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