La transmission mécanique conserve le me La transmission mécanique conserve le meilleur rendement
L'utilisation principale du tracteur peut orienter le choix de sa transmission.
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Seule contre toutes ! Dans cet essai, la boîte robotisée à double embrayage DirectDrive de John Deere était la seule représentante des transmissions mécaniques face à la cohorte des variations continues.
L'argument commercial pour justifier son lancement est d'apporter le même confort que les variations continues tout en conservant un rendement de boîte mécanique.
Au travail, l'argument du confort de conduite ne s'est pas toujours vérifié et a donné lieu à d'intenses débats entre les chauffeurs qui ont travaillé à plein régime (au combiné de semis par exemple) et ceux qui ont déchaumé à grande vitesse et à 1.800 tr/min.
A haut régime, on sent très nettement les passages de rapport, alors qu'ils sont nettement plus souples à pleine charge.
Traction. En traction pure et à pleine charge, la boîte robotisée à double embrayage DirectDrive offre un bon rendement et un confort assez proche de celui d'une variation continue. (Photo de gauche) Haut régime. Pour les travaux à haut régime comme le semis avec un combiné ou le broyage de pierres, la variation continue reste la solution technologique la plus confortable et la plus performante. (Photo de droite)
Une base de semi-powershift
L'autre transmission qui fait sa première apparition dans un de nos comparatifs est la variation continue Direct de Valtra, basée sur une boîte semi-powershift.
Simple en apparence, elle demande une bonne formation pour en tirer le maximum car, dans sa plage d'utilisation, elle possède deux points en 100 % mécanique pour chaque gamme.
Une caractéristique hors norme sur une variation continue qu'un chauffeur averti peut exploiter pour optimiser la traction.
Comparer les rendements
Grâce aux résultats des bancs de puissance et de traction, il est possible de déterminer le rendement de chaque transmission. Il suffit de faire le rapport entre la puissance maximale et celle à la traction.
Cette dernière correspond à la puissance aux roues. Entre le moteur et les roues, les pertes sont engendrées par la boîte de vitesses, le renvoi d'angle du couple conique et les éventuels trains de pignons pour une démultiplication.
Prenons l'exemple du Fendt 724 Vario. Il développe 230 ch en puissance maximale à la prise de force et 187 ch à la traction. On obtient donc un rendement de la transmission de 81,3 %, soit une perte de 18,7 % entre la sortie du moteur et les roues du tracteur.
Précisons à cet effet que nous ne tenons pas compte du coefficient d'adhérence, inconnu pour les cinq tracteurs lors du passage au banc. Les résultats sont donc entièrement comparables.
Le John Deere 6210R équipé de la transmission DirectDrive (voir page 51) a un rendement de 91 %, contre 85 % pour la variation continue AutoPowr sur un tracteur de même puissance.
De son côté, le Massey Ferguson 7624 Dyna-VT, qui bénéficie de la même transmission que le Fendt avec un bloc mécanique et hydrostatique, affiche un rendement de 81 %.
Le New Holland, avec son système à double embrayage et un bloc hydrostatique, atteint un rendement de 87 % et le Valtra un rendement de 82,5 %. Le T203 est le seul tracteur à utiliser le boost lors du passage au banc de traction.
En conclusion, une transmission qui utilise le moins l'hydraulique, comme c'est le cas pour la DirectDrive, consomme moins de puissance qu'un tracteur utilisant une variation continue classique, qui regroupe un module mécanique et un module hydrostatique.
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