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Le retour de Schmallenberg Le retour de Schmallenberg

Deux tiers des élevages atteints sont situés dans des zones peu exposées au virus en 2011, témoignant de l'avancée de la maladie.

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Le virus de Schmallenberg sévit à nouveau dans les élevages depuis le mois de septembre. La présence de la maladie est confirmée dans près d'une centaine d'élevages répartis dans trente-quatre départements. Deux tiers des élevages atteints sont situés dans des zones considérées comme peu exposées au virus en 2011, témoignant de l'avancée de la maladie. Comme l'an passé, des cas sont recensés aussi bien en ovins, bovins que caprins. « L'impact de la maladie, c'est-à-dire le nombre d'animaux nés avec un problème dans les élevages, est modeste, constate Kristel Gache, de la Fération nationale des groupements de défense sanitaire (FNGDS). Les disparités sont importantes d'un élevage à l'autre, avec des pertes pouvant atteindre 80 % des naissances dans certains élevages ovins. »

GDS FRANCE INDEMNISE

Le conseil d'administration de GDS France a voté la semaine dernière des indemnisations pour ses adhérents qui ont subi de lourdes pertes. Sont éligibles les élevages dont le nombre d'agneaux ou de veaux atteints par la maladie sur la période à risque est supérieur à 10 % du total des nouveau- nés sur l'année. L'indemnisation portera sur les animaux morts au-dessus de la mortalité habituelle, c'est-à-dire 10 % en élevage ovin et 8 % en élevage bovin. Le plafond des animaux indemnisables correspond à 50 % des agneaux atteints sur la période. Le barème est fixé à 42,50 € par agneau allaitant, 12,40 € par agneau laitier, 275 pour un veau allaitant, 150 € pour un veau croisé et 60 € pour un veau laitier. Des modalités d'attribution restent à définir début 2013.

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