14. Väderstad Cultus Des détails intéressants
De conception simple, le Cultus renferme de bonnes idées mais cache aussi quelques défauts de jeunesse.
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Connu pour ses déchaumeurs à disques, le constructeur suédois propose aussi des modèles à dents comme le Cultus de notre test. Nous avons travaillé avec la version de 3,50 m à 12 dents, le Cultus 350.
ATTELAGE
Comme nombre de ses concurrents, le Cultus sacrifie l'accessibilité de l'attelage sur l'autel du porte-à-faux réduit. Les crochets inférieurs viennent donc se fixer sous la première poutre, ne laissant que 15 cm au chauffeur pour verrouiller les bras. Le Cultus n'en reste pas moins un outil très long de 4,20 m mais le report de charge est bon.
CHÂSSIS
Cette version de 3,50 m est conçue autour d'un châssis de 3 m doté de deux extensions sous la forme d'un porte-dent boulonné à chaque extrémité. Le châssis très aéré offre une bonne vue sur les dents depuis la cabine. Le hauban horizontal constitue un repère visuel intéressant pour régler l'horizontalité du Cultus avec le troisième point.
DENTS
Väderstad joue la carte de l'originalité avec des dents à bout carré. Elles sont garnies de versoirs en C appelés Mixing qui font rouler la terre en avant. Au travail, on observe effectivement la formation de bandes de lard devant les dents. Les supports de dents sont soudés sur le châssis. Les dents sont montées sur des axes coniques et Väderstad offre la possibilité de resserrer les bagues lorsque du jeu apparaît. La sécurité est assurée par un double ressort concentrique incliné à 15 °. Sa force de déclenchement est de 450 kg à la pointe. Les ailettes peuvent se démonter sans enlever la pointe. Au travail, nous avons eu du mal à faire pénétrer les dents, un problème que nous avons attribué au bout carré. Nous avons donc décidé de faire piocher légèrement l'outil vers l'avant pour forcer la pénétration.
DISQUES
Le train de disques est relié à la troisième poutre par des liaisons pivots à l'avant et au rouleau par deux plaques soudées à l'arrière. Les disques en étoile sont montés par paires et suspendus par quatre boudins élastomère. Une encoche sur les plaques qui tiennent les boudins évite à ces derniers de glisser à l'extérieur avec l'usure. Les disques de bordure sont pleins et leur hauteur est réglable avec un grand éventail de possibilités. Ils se rabattent sur le châssis pour atteindre la largeur de transport, une solution plus confortable que le téléscopage.
ROULEAU
Le rouleau de 500 mm de diamètre est le modèle en acier du Carrier. Les décrotteurs vibrants sont montés sur une barre qui peut être avancée ou reculée en fonction des conditions de travail et d'usure.
RÉGLAGES
Lors de la présentation de l'outil, nous avions classé le Cultus parmi les plus simples à régler. Il faut dire que le poste de réglage unique, avec un système de cales qui s'inspire des réglages hydrauliques de profondeur, est séduisant. Nous avons un peu déchanté au champ. Certes le système fonctionne bien et les cales de différentes épaisseurs permettent d'ajuster la profondeur avec précision mais la mise en oeuvre est fastidieuse. Premier point : à moins de mesurer 1,90 m, il faut grimper sur le rouleau pour changer les cales, ce qui est loin d'être confortable. Mais le détail qui agace, c'est que le tube sur lequel les cales viennent se clipser est ouvert sur toute sa longueur. Naturellement, les cales se prennent dedans et il faut les démonter pour les extraire. Un tube plein serait donc bienvenu. Rien à redire en revanche pour le réglage des disques avec deux manivelles correctement graduées et accessibles depuis le côté de la machine.
ENTRETIEN
Chaque dent possède deux points de graissage. Il faut aussi lubrifier les deux manivelles des disques et les paliers du rouleau.
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