4. La nutrition est un facteur clé de la 4. La nutrition est un facteur clé de la santé de l'animal

« Le premier rôle du fabricant d'aliments est de s'assurer de la qualité nutritionnelle et sanitaire de ses matières premières, estime Jean-Marc Salaun, responsable métier lapin et gibier chez Sanders. C'est pourquoi notre service achats réalise des audits chez nos fournisseurs. Nous intégrons aussi de nouveaux aspects comme leur granulométrie et leur homogénéité. Nous les caractérisons également sur un nouveau critère : les fibres digestibles. La part des fibres dans la ration et le rapport entre celles qui sont indigestibles et celles qui sont digestibles est un point clé de la santé digestive du lapin, en particulier autour du sevrage.

Les formules évoluent aussi régulièrement pour accompagner la génétique et les pratiques d'élevage. En complément, nous avons développé une gamme d'additifs pour lutter contre les pathogènes : des extraits de plantes, des huiles essentielles et des acides organiques. Sans oublier la protection de ces matières actives pour qu'elles parviennent intactes à l'intestin grêle et au caecum.

Dernier point : la distribution. Rationner le lapin améliore sa santé digestive. Nous préconisons de distribuer l'aliment durant une longue période, la nuit, pour bénéficier de cet avantage en maintenant des performances proches de celles observées avec une distribution à volonté. Le lapin renoue ainsi avec son comportement naturel. Mais, avant de parler nutrition, il faut s'assurer de la maîtrise des conditions d'élevage : ventilation, qualité de l'eau de boisson… »

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