18. Tout le parcellaire à portée de clic 18. Tout le parcellaire à portée de clic
Depuis plusieurs années, Frédéric Lochey a abandonné les enregistrements papier au profit d'une solution en ligne pour gérer son parcellaire.
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Clic gauche, sélection dans le menu déroulant, re-clic… En deux temps trois mouvements, les opérations prévues ou réalisées sur le parcellaire de l'exploitation sont enregistrées. Grâce à un stockage sécurisé en ligne, les données saisies sont accessibles depuis n'importe quel ordinateur connecté à Internet. « Enfin, sous réserve de se rappeler de ses codes d'accès… », sourit Frédéric Lochey. Depuis une dizaine d'années, ce polyculteur-éleveur de l'Aube a laissé tomber les enregistrements papier. Il a d'abord utilisé un outil mis au point par la FDGEDA (Fédération des groupes de développement), puis le logiciel mesp@rcelles lorsqu'il a été déployé dans la région il y a quatre ans. « D'autres solutions existent, notamment avec la coopérative, souligne-t-il. On a comparé avant de s'abonner, mais il n'y avait pas de différence majeure. »
La première étape : création des îlots et découpage en parcelles, peut se faire en important les données du dossier Pac. Vient ensuite la caractérisation des sols de l'exploitation et l'entrée des différents paramètres concernant les matériels, semences, phytos, types d'engrais et leur valeur agronomique… Les années d'après, il n'y a plus à ressaisir ces informations mais toujours la possibilité de les modifier (par exemple, découper un îlot pour ajouter une bande tampon) ou d'en ajouter (comme un nouveau matériel). Saisies une fois pour toutes, elles peuvent ensuite être utilisées pour la déclaration Pac, pour échanger avec des conseillers techniques ou encore pour calculer ses coûts de production. « Et en cas de contrôle, on a tout sous la main, il n'y a plus qu'à imprimer », note Frédéric Lochey. C'est l'expérience qui parle : l'an dernier, il a dû éditer son plan prévisionnel de fumure et son cahier d'épandage pour un contrôle conditionnalité. « Le calcul des IFT se fait automatiquement », apprécie aussi l'agriculteur qui s'est engagé vis-à-vis de sa coopérative à réduire son IFT herbicide de 30 %. De manière générale, « la prise en main est très simple », assure-t-il. Et s'il préfère pour l'instant réaliser l'export de ses données vers Télépac avec un conseiller, c'est seulement par excès de prudence.
RÔLE DE GARDE-FOU
L'outil mesp@rcelles joue aussi un rôle de garde-fou. Pour les traitements, par exemple, on sélectionne les produits dans une liste de produits homologués, mise à jour chaque semaine. Et une alerte s'affiche dans certains cas : mélange non autorisé, épandage en période interdite, non-respect du délai avant récolte ou du délai de retour à la parcelle après un traitement… Les mises à jour se font naturellement (tout étant en ligne), intégrant les évolutions réglementaires.
Pour 350 €/an (tarif variable entre les régions), l'agriculteur estime la solution mesp@rcelles à un bon rapport qualité/prix, dans la mesure où elle simplifie nettement la gestion administrative. Attention, elle ne fait pas non plus de miracle : « Ceux qui ne faisaient pas leurs enregistrements sur papier ne le feront pas plus sur le portail… »
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