17. L'extranet pour mettre en commun et 17. L'extranet pour mettre en commun et collaborer en ligne

« Le but d'une interface extranet est d'échanger des données. Ainsi, plusieurs utilisateurs peuvent travailler avec des données communes sur un logiciel en ligne, depuis n'importe quel ordinateur, à tout moment, en se connectant via internet », résume Lucie Charles, de la société informatique F&R Conseil à Béthune (Nord-Pas-de-Calais). Pour assurer la confidentialité des échanges, les personnes autorisées disposent de mots de passe. Grâce à cet outil, c'est la fin des fastidieux transferts de fichiers entre utilisateurs, par clé USB ou par messagerie électronique. De nombreuses entreprises l'ont compris, qui proposent ces espaces d'échanges avec leurs clients et fournisseurs. Dans la relation entre un agriculteur et son comptable, cette formule extranet a tout son intérêt.

SAISIE EN LIGNE

« Dès les années 1990, plusieurs centres CER France développent des solutions informatiques pour leurs clients », explique Magali Brihat, responsable projet chez Resotic, filiale informatique du réseau. Un portail extranet est opérationnel et propose la gestion comptable, salariale et des analyses de groupes. « Dans une prochaine version, en septembre 2012, nous allons enrichir l'interface extranet avec des indicateurs de performance et une approche plus collaborative entre le client et son comptable », poursuit-elle. Chaque centre pourra choisir les modules qu'il veut offrir à ses adhérents.

CER France Nord-Pas-de-Calais a déjà des adeptes pour la saisie comptable en ligne. « Nous avons 250 clients qui saisissent sur l'extranet Home Compt@ depuis son lancement il y a un an, et le nombre d'utilisateurs progresse », se réjouit Aurélie Bellynck, chef de projet au service informatique.

Comme représenté dans l'infographie ci-dessus, l'agriculteur fait la saisie de ses factures sur Home Compt@, le comptable les récupère et les traite. Certaines banques et coopératives fournissent les relevés bancaires ou les factures en format EDI normalisé, exploitable directement par le logiciel (lire ci-contre). « C'est un gain de temps », affirme Benoît Adam, utilisateur (lire le témoignage). L'outil permet la saisie, la récupération des documents comptables, ainsi que l'archivage des données, pour environ 180 euros par an. Avoir une licence pour le logiciel sur son propre ordinateur, avec davantage de fonctionnalités, coûterait entre 500 et 1 500 euros.

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