Rouleau Un effet difficile à évaluer avant le gel

Nous avons utilisé un modèle constitué de rouleaux de 600 mm de diamètre à 12 km/h.

En photo : Effet limité. Le rouleau n'a pas d'effet immédiat sur les couverts végétaux.

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Moutarde

Une heure après le passage du rouleau, on pourrait croire qu'aucun outil n'a travaillé dans la bande de moutarde. La plupart des plantes se sont relevées, certaines juste après le passage des rouleaux ondulés.

Quelques plants de moutarde gisent sur le sol mais ce sont essentiellement des tiges très développées de plus de 80 cm. Il n'y a pas de lésions visibles sur les tiges et les feuilles.

Radis fourrager

L'effet du rouleau a été assez marqué sur le radis fourrager. La plupart des feuilles sont bien couchées et certaines se sont même détachées de la tige. Les racines enterrées sont intactes.

En revanche, celles dont le collet dépassait ont été déterrées. On observe même la présence de quelques racines coupées en surface.

Photo de gauche : Résultat mitigé. Seules les tiges de moutarde de plus de 80 cm ont été couchées par le rouleau.

Photo de droite : En surface. Le rouleau a couché toutes les tiges de radis. Les racines ont survécu au passage.

Avoine de printemps

L'avoine a bien résisté au passage du rouleau et ne semble pas avoir été touchée. On n'observe pas de blessures apparentes sur la surface des feuilles. Seules les plantes situées sous le passage des roues ont été écrasées.

Phacélie

Toutes les tiges de phacélie sont couchées. Le plateau de tallage est éclaté sur la plupart des plantes. Quelques tiges sont brisées, voire rompues.

Mélange de vesce et d'avoine diploïde

Avoine et vesce ont bien résisté au passage du rouleau. Il n'y a pas de lésions visibles sur les avoines, qui ont conservé leur plateau de tallage intact.

Les vesces, bien protégées par l'avoine, n'ont subi aucune altération. Les seules plantes lésées sont celles qui ont été écrasées par les roues.

Mélange de vesce, d'avoine diploïde et de moutarde

L'effet du rouleau diffère selon les plantes. Les vesces sont toutes intactes, protégées par les moutardes et les avoines. Ces dernières sont couchées mais n'ont pas de blessures apparentes.

La moutarde est la plus touchée, en particulier les grandes tiges qui sont couchées. On observe 30 % de tiges couchées avec des lésions, 10 % de couchées sans lésion et 60 % de tiges intactes. 

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