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L'avis de Jean-Louis Angot, directeur gé L'avis de Jean-Louis Angot, directeur général adjoint de la DGAL

Mieux mobiliser les moyens de l'Etat et des professionnels.

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« Nous allons abandonner les listes des maladies réputées contagieuses (MRC) et à déclaration obligatoire. L'Anses est en train de reclasser les dangers sanitaires en fonction de leur impact sur la santé publique et l'économie. Trois catégories sont prévues et correspondent aux trois intérêts identifiés pendant les Etats généraux du sanitaire : l'intérêt général, le collectif et le privé. La première classe rassemblera les « grosses » maladies où l'Etat est leader pour la surveillance, la prévention, la lutte et son financement. La seconde concerne les pathologies dont l'incidence est moindre, avec des tâches et des responsabilités partagées entre l'Etat et les professionnels. La troisième catégorie regroupera les maladies gérées par les professionnels uniquement. Une pathologie pourra passer d'une catégorie à l'autre. La FCO, par exemple, quand elle est apparue en Europe, était une maladie de type 1. L'Etat est intervenu et a financé des campagnes de vaccination. Elle est devenue endémique et nous avons pu la contrôler. Nous pouvons maintenant la considérer comme un danger de deuxième catégorie, ce qui nous a d'ailleurs permis de passer à une campagne de prophylaxie volontaire, avec une vaccination par l'éleveur. Il faut que cette classification soit très flexible. »

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