3. Vers des outils adaptés au sec 3. Vers des outils adaptés au sec
A moyen terme, certains outils d'aide à la décision comporteront des modules prenant en compte la sécheresse.
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Les outils de pilotage de la fertilisation azotée visent à ajuster la dose finale afin de répondre aux réels besoins du blé, avec le moins de pertes possibles (voir tableau récapitulatif). Ils se basent sur l'évaluation de la nutrition azotée du blé avant l'apport.
Dans un premier temps, après la mesure des reliquats azotés sortie hiver, il s'agit d'évaluer la dose totale en se basant sur la méthode du bilan ou sur des outils tels qu'Azofert. Le premier apport d'azote est en général de 40 unités au stade tallage mais l'impasse est aussi envisageable. Pour le deuxième (stade épi 1 cm), il faut retrancher les unités du précédent passage ainsi que la dose réservée pour la troisième intervention. Pour cette dernière, réalisée fin montaison, l'usage veut qu'en moyenne 40 unités soient attribuées pour un blé tendre.
DIFFÉRENTS TYPES D'OAD
Les outils d'aide à la décision entrent alors en action. Pour cela, différentes méthodes ont été mises au point, comme la teneur en nitrates du jus de base de tiges (Jubil, Ramsès) ou encore la teneur en chlorophylle des feuilles avec deux principales méthodes : la réflectance (Farmstar, N-Sensor, GPN-Pilot...) ou la transmittance (N-Tester...).
Toutefois, en présence d'années climatiques atypiques, l'efficience des apports n'est pas toujours optimale. En 2011, le deuxième apport, voire le troisième, ont souvent été appliqués en conditions sèches et, faute de précipitations, n'ont été valorisés que plus tard ou pas du tout. Les outils de pilotage ont décelé des plantes carencées en azote alors que l'élément pouvait toujours être présent dans le sol. Les OAD ne l'intègrent en effet pas dans leur diagnostic.
« Il arrive de plus en plus que les exploitants soient confrontés à des montaisons en conditions très sèches et les pratiques vont devoir évoluer, annonce Baptiste Soenen, d'Arvalis. Mais des développements devraient aussi aboutir, à moyen terme, à l'intégration dans les outils actuels de modules supplémentaires pour prendre en compte l'azote réellement absorbé au deuxième apport et celui non valorisé restant dans le sol. »
Dans le contexte de 2011, les OAD ont rencontré certaines limites. « Mais ceux, comme Farmstar, qui font une mesure sur les derniers étages foliaires et sur des parcelles entières, ressortent toutefois mieux », affirme Baptiste Soenen
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