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2. Priorité à la qualité de la ration 2. Priorité à la qualité de la ration

Le choix du coproduit doit être technique avant d'être basé sur son coût.

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En viande, la variation de la ration peut avoir des répercussions sur le gain moyen quotidien des animaux. Cette perte peut cependant être justifiée par une réduction des coûts sur l'achat d'un produit. Ce n'est pas le cas en élevage laitier, qui nécessite davantage de régularité.

Une stratégie basée à tort sur les coûts

« Les coproduits sont des éléments intéressants techniquement mais ils sont souvent choisis par rapport à une stratégie de réduction des coûts, se désole Alain Dovergne, conseiller en nutrition chez Océadis. Dès lors, ils sont incompatibles avec l'exigence des vaches laitières. » Les capacités de production de ces dernières dépendent du caractère constant de leur alimentation. L'économie réalisée sur la matière première peut vite être rattrapée par un manque à gagner sur la production, la santé et la fertilité des animaux.

S'assurer de la régularité

« Il est essentiel pour un éleveur laitier d'avoir un troupeau au niveau de production régulier », poursuit-il. Pour introduire un coproduit dans la ration, mieux vaut raisonner sur le long terme et ne pas perturber l'alimentation. « Certains coproduits posent problème en termes de régularité d'approvisionnement et de variabilité de qualité. »

Cerner les besoins

« La réflexion doit d'abord se baser sur l'équilibre physiologique des vaches, puis sur l'état des stocks, reprend Alain Dovergne. Parfois, les coproduits deviennent des alliés en temps de pénurie. Ils viennent alors remplacer l'énergie ou la protéine manquante. Inutile de miser sur un coproduit moins cher et disponible. Tous sont indexés sur le prix des matières premières nobles. L'économie est donc relative. »

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