Kverneland Qualidisc 4000 Kverneland Qualidisc 4000

 

Fiche technique • Largeur de travail : 4 m • Châssis : repliable • Poids : 3.300 kg • Disques : 565 mm • Sécurité : élastomères • Rouleau : Actipack 585 mm

 

Le Qualidisc 4000 s'intègre dans une large gamme de déchaumeurs portés fixes de 3, 3,5 et 4 mètres, repliables 4,5 et 6 mètres et semi-portés de 4 à 7 mètres.

Kverneland garantit ses machines deux ans et les paliers graissés à vie trois ans.

Le Kverneland Qualidisc 4000en images et en vidéo.

 

 

Correction. Le recouvrement peut être corrigé en déplaçant le train avant en fonction de l'usure des disques.

Profondeur. Le réglage de la profondeur de travail se fait par l'intermédiaire de cales superposées.

  

Attelage

La tête d'attelage offre deux positions en chape pour les bras de relevage de catégorie 3. Trois trous dont une lumière sont disponibles pour le troisième point.

Châssis

Le châssis repliable est conçu avec une poutre centrale de 200 x 200 mm et de 10 mm d'épaisseur. Deux cadres composés de poutres de 100 x 100 mm et de 8 mm d'épaisseur supportent les deux rangées de disques.

Ils sont fixés sur la poutre centrale par une articulation utilisée pour le repliage. Le cadre permet une bonne visibilité sur les disques depuis le poste de conduite.

Le Qualidisc est le plus lourd du test, avec 825 kg/m. Il mesure 2,8 m de longueur et travaille sur une largeur de 4 mètres.

Disques

Les disques de 565 mm à petites crénelures ont un profil conique. Leur angle d'entrure est de 17°. Ils sont reliés aux étançons par des paliers à roulement à double rangée de billes à contact oblique.

Sur le châssis, quatre élastomères assurent l'amortissement des chocs et le suivi du sol.

Rouleau

Le rouleau Actipack (585 mm de diamètre) est fixé sur l'avant du châssis. Cette configuration apporte un report de charge sur l'avant de l'outil lors de la pénétration dans le sol.

Il est composé de demi-assiettes soudées empilées les unes à côté des autres et espacées de 12,5 cm. Un couteau réglable selon trois positions s'intercale entre chaque spire du rouleau pour décrotter les assiettes.

Émiettement

Une herse à peignes est placée derrière la seconde rangée de disques. Elle casse le flux de terre et émiette les mottes avant le rouleau. Elle est proposée en option.

Sur les côtés, des déflecteurs retiennent les projections de terre. Ils sont montés sur parallélogramme et se règlent manuellement en hauteur.

Ce réglage est facilité par une poignée et verrouillé par une broche dans un secteur à trous.

Réglages

Le réglage de la profondeur de travail est assuré par quatre vérins hydrauliques. La profondeur varie de 2 à 15 cm. Dommage qu'il n'y ait pas d'indicateur pour repérer le réglage. Un jeu de cales ajuste la profondeur.

Contrairement à certains systèmes concurrents qui imposent de déplacer les cales et de les clipser, Kverneland propose juste de les faire pivoter de droite à gauche pour caler le vérin. Il n'y a donc pas de risque de perdre les cales et de se pincer les doigts.

Le Qualidisc dispose également d'un correcteur de rattrapage d'usure des disques. La manipulation prend au minimum une demi-heure. Le décalage de la première rangée de disques se fait à l'aide d'un filetage et d'un contre-écrou.

Un autocollant préconise le réglage à adopter selon le diamètre du disque. Les outils sont fournis et remisés dans le châssis de l'outil.

Entretien

Le seul entretien périodique est celui des différents graisseurs des roulements du rouleau, ainsi que des articulations des vérins de repliage et de réglage de la profondeur.

Pour le remisage, l'outil est replié, reposant sur quatre béquilles.

 

Les points forts	Les points faibles
• Réglages hydraulique profondeur avec cales. • Report de charge du rouleau. • Nombreuses possibilités de réglage.	• Système de rattrapage de jeu à vis. • Porte-à-faux. • Entretien.

 

  

Agronomie peu de levées après le passage

La surface du sol déchaumée par le Qualidisc a une forte rugosité transversale et longitudinale. Le rouleau ne crée qu'un faible billonnement. L'outil a enfoui une grande partie des résidus.

Nous avons relevé deux bandes à concentration accrue de chaumes, à 80 cm des bords de chaque passage. Le recroisement entre deux passages forme un andain surmonté de chaumes déchaussés, large de 40 cm.

Le Qualidisc a déchaumé à 10 cm de profondeur. Comme la majorité de ses concurrents, il forme des vagues tous les 25 cm. Toutefois, ces « bosses », situées à la limite inférieure de l'horizon travaillé, sont ténues et fissurées.

Dans le profil, les chaumes ne sont pas répartis de façon homogène. Nous avons relevé des tas couchés dans le sens de l'avancement par intervalles larges de 15 cm. Signe d'un foisonnement important, certains chaumes sont enfouis dans tous les sens. Les chaumes n'ont pas subi d'émiettement.

 

 

 

 

 

 

Rouleau. La surface est peu billonnée, malgré la forme du rouleau. Peut-être n'a-t-il pas assez rappuyé la terre, ce qui expliquerait le faible nombre de levées.Pas de semelle. La limite entre l'horizon travaillé et le sol non touché est distincte mais ne constitue pas une semelle. Les vagues modelées par les disques ne sont pas compactes.Chaumes. La répartition des chaumes souffre de tas enfouis tous les 15 cm. Cependant, d'autres brins de paille occupent le reste de la largeur travaillée.

Quarante-cinq jours après le déchaumage, le recroisement est toujours aussi prononcé. Le flanc de l'andain forme une gouttière pouvant constituer un passage de ruissellement préférentiel. La bande reste rugueuse, avec des creux de 5 cm.

La surface est globalement fermée. Les chaumes enchevêtrés, les fissures, les repousses et les trous de vers de terre maintiennent une infiltrabilité correcte.

Sur notre bande d'essai, le faux semis s'est soldé par des levées inférieures à la moyenne en mono- et dicotylédones, comparables (respectivement 41 et 16 levées/m² contre des moyennes à 80 et 23 levées/m²).

Ces résultats sont comparables aux levées comptées sur la bande témoin. Peut-être que le réglage du rouleau n'a pas permis un rappui suffisant de la terre travaillée.

En profondeur, les chaumes sont très peu dégradés. Les vagues ne sont presque plus détectables et la limite de travail est ténue.

[summary id = "10022"]