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Stihl MS 391 Farmer Une machine semi-professionnelle

La MS 391 est adaptée aux travaux occasionnels, mais se place en tête de notre test par sa qualité de travail et ses caractéristiques.

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La Stihl se démarque par ses fonctions astucieuses, comme le réservoir de carburant translucide ou les bouchons de réservoir à quart de tour. En revanche, au travail, son poids se fait rapidement sentir dans les bras.

MOTEUR

Le moteur en alliage d'aluminium et polyamide fibré de la Stihl développe 4,5 chevaux. Elle démarre rapidement et facilement grâce au décompresseur. Toutes les fonctions (starter, position de travail et arrêt de la machine) sont disposées sur un même curseur. L'activation du starter se fait avec un appui sur la gâchette des gaz. Deux starters sont disponibles : à froid, lorsque la machine démarre pour la première fois de la journée, et tiède, lorsqu'elle a déjà tourné.

MANIABILITÉ

Avec 500 grammes de plus que sa jumelle en gamme professionnelle (MS 362), la MS 391 pèche par son poids, mal réparti. Elle reste très maniable en ébranchage, mais la fatigue dans les bras se ressent plus vite qu'avec les autres machines. Elle s'en sort beaucoup mieux en abattage. La Stihl est suspendue sur ressorts et élastomères. Aucune vibration n'est ressentie, c'est d'ailleurs la machine la moins sensible aux vibrations de notre test. Côté sécurité, le frein de chaîne est très efficace, même à haut régime. Un clic informe l'opérateur de son déclenchement et du déverrouillage.

PERFORMANCES

La MS 391 est dite semi-professionnelle, malgré ses performances. Elle dispose d'une impressionnante puissance de coupe. Dès la première accélération, elle monte très haut en régime. La réponse est instantanée lors de l'appui sur la gâchette des gaz.

Son moteur à balayage stratifié lui confère un couple sur une large plage de régime, dont un pic de 3,4 Nm à 7 000 tr/min. Ceci s'explique par l'entrée d'une couche d'air pur (sans mélange) lors du temps d'admission, qui s'intercale entre les gaz brûlés et l'arrivée du mélange issu du bas moteur. Le taux d'oxygène est alors supérieur, augmentant la puissance de détente du piston. La MS est équipée d'un allumage électronique, gérant ainsi l'avance. De son côté, le carburateur à compensateur adapte le mélange en fonction de l'air admis, et quel que soit l'encrassement du filtre. Comme sur la Solo et la Jonsered, elle bénéficie d'un préfiltre centrifuge. Il dépoussière l'air d'admission en amont du filtre à air.

RÉGLAGES

Le tendeur de chaîne est latéral. Le débit d'huile de chaîne se contrôle à l'aide d'une vis sous la machine. Trois vis sur le côté droit permettent de régler l'alimentation à haut (H) et bas (L) régime. Une troisième règle le ralenti (vis de butée).

ENTRETIEN

Un capot monobloc recouvre le moteur et le filtre. Il est fixé à la machine par trois vis. Ces dernières restent solidaires du capot lorsque celui-ci est démonté. Le filtre de feutre se décroche et se nettoie très facilement. En option, il est proposé en version tissée, pour une utilisation en conditions extrêmes. Très accessible, le moteur peut être aisément nettoyé à la soufflette.

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