Les vaches taries des Chauvet ne doivent Les vaches taries des Chauvet ne doivent pas maigrir

« Une vache tarie n'est pas une débroussailleuse. Un tarissement bien conduit et une bonne préparation au vêlage conditionnent la réussite de la lactation.

Notre exploitation est située à 1.050 mètres d'altitude. Elle compte 65 hectares entièrement en prairies naturelles. Nos cinquante montbéliardes affichent 7.500 litres à 32,3 de TP et 35,7 de TB.

Les vêlages se déroulent principalement à la fin d'août et au début de septembre pour un premier lot de vingt animaux, et en décembre pour les vingt autres. Nous tarissons toujours le dimanche matin. Les vaches n'ont pas été traites le samedi soir. Nous diminuons aussi progressivement le concentré durant la dizaine de jours précédant le tarissement.

Une fois taries, les vaches sont séparées du reste du troupeau. L'été, une pâture de 16 ha en quatre parcelles leur est consacrée. Elles y disposent en permanence d'un seau à lécher composé d'un cocktail de macroéléments (phosphore, calcium, magnésium et sodium), de vitamines (A, D3, E, B1 et C) et d'oligoéléments (cuivre, zinc, manganèse, iode, cobalt et sélénium), à raison de 150 à 180 g par jour et par animal.

Quinze jours avant la date présumée du vêlage, nous ramenons la vache dans une parcelle à proximité de l'étable. Elle reçoit alors du foin à volonté en plus de la pâture, ainsi que 100 g/jour d'un mélange de minéraux et 200 g de propylène glycol.

Pour les tarissements d'hiver, la séparation du reste du troupeau suit le même protocole. Les taries reçoivent une ration composée de 6 kg d'enrubannage, de foin à volonté et 800 g d'un concentré composé aux trois quarts de céréales et un quart d'un VL du commerce.

Nous rencontrons peu de complications au vêlage, avec des expulsions rapides des veaux et pas de problèmes de délivrance. Nos vaches arrivent en bon état au moment de vêler. Elles n'ont pas maigri. »

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