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Les « farines animales » sur le banc de Les « farines animales » sur le banc de touche

Les évaluations françaises concluent qu'il est trop tôt pour les réintroduire dans l'alimentation des porcs et des volailles.

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Bruno Le Maire ne cesse de le répéter depuis six mois : « Tant que je serai ministre, les farines animales ne seront pas réintroduites en France. » Et les cartes qu'il a en main, l'avis de l'Anses (1) et les recommandations du CNA (2), devraient conforter sa position. Tous deux concluent qu'il est trop tôt pour réintroduire ces matières premières dans l'alimentation des porcs, des volailles et des poissons.

FIABILISER LA CHAÎNE

Un des verrous qui bloque le retour des protéines animales transformées (PAT) de porcs et de volailles est l'absence de tests fiables pour les différencier. Et éviter le cannibalisme, les porcs ne devant consommer que des PAT de volailles et réciproquement. Les scientifiques s'interrogent aussi sur les mesures en aval de la production des PAT pour éviter les contaminations croisées.

La réintroduction des PAT dépend sans doute davantage de ceux qui contrôlent les cahiers des charges que de la réglementation. Le 100 % végétal s'est installé dans les rayons. Et les distributeurs ne sont pas forcément rassurés par le retour des PAT.

(1) Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement et travail. (2) Conseil national de l'alimentation.

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