Un dispositif sanitaire rénové Un dispositif sanitaire rénové
Epidémiosurveillance, délégations d'actes aux éleveurs, classification des maladies... La politique sanitaire française fait peau neuve.
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Un an après les Etats généraux du sanitaire, le nouveau dispositif sanitaire prend forme. Les textes d'application paraissent les uns après les autres. Le dernier en date est la liste des soins pouvant être délégués à des acteurs non vétérinaires. Le rôle de l'éleveur infirmier de son troupeau est désormais reconnu. Le mandat sanitaire qui encadre les conditions dans lesquelles certaines tâches peuvent être déléguées aux vétérinaires a aussi été rénové.
TROIS CATÉGORIES DE PATHOLOGIES
Afin de détecter le plus tôt possible l'apparition ou la résurgence de nouvelles maladies, une plateforme d'épidémiosurveillance voit le jour. Elle associe l'Etat, l'Agence de sécurité sanitaire (Anses), ainsi que les organismes professionnels agricoles et vétérinaires. La priorité est donnée à la surveillance de la tuberculose bovine, de la fièvre catarrhale ovine et des avortements chez les ruminants.
Les maladies animales sont réparties en trois catégories. La première regroupe les pathologies qui nécessitent des mesures obligatoires de prévention, de surveillance et de lutte mises en place par l'Etat. Il s'agit par exemple de la tuberculose bovine, de la rage ou de la fièvre aphteuse. Les maladies de deuxième catégorie sont celles de moindre gravité pour lesquelles des mesures peuvent être mises en place par les pouvoirs publics ou par les professionnels, selon un programme collectif volontaire. C'est notamment le cas de la fièvre catarrhale ovine. Enfin, la prévention, la surveillance ou la lutte des maladies de la dernière classe relèvent de l'initiative privée.
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