L'agriculture s'invite au menu du G 20 L'agriculture s'invite au menu du G 20
Pour la première fois, les pays riches se sont penchés sur des questions agricoles.
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La France pourra au moins se vanter d'avoir propulsé l'agriculture sur le devant de la scène internationale pendant sa présidence du G20. Certes, le volet agricole a été occulté par la crise de la zone euro lors du sommet de Cannes, en novembre. Mais le plan d'action qui avait été adopté par les ministres de l'Agriculture en juin a bien été validé par les chefs d'État des vingt pays les plus riches de la planète.
Ce plan comporte cinq axes : réinvestir dans la production agricole, améliorer la transparence des marchés, prémunir les pays les plus fragiles contre les excès de la volatilité des prix, améliorer la coopération internationale et introduire une régulation financière. Les quatre premiers points ont fait l'objet de mesures concrètes : programme de recherche international sur le blé, système d'information sur les marchés (blé, riz, maïs et soja), forum de réaction rapide pour la gestion des crises alimentaires, système de couverture des risques de prix pour les petits paysans... La notion de régulation a simplement évolué du statut de gros mot à celui de voeu pieu.
Beaucoup doutent de l'efficacité du G20, qui n'a ni secrétariat permanent ni moyen de contrôle ou de pression sur ses membres... Mais, aujourd'hui, c'est là qu'un accord international sur l'agriculture a été trouvé, tandis que les négociations à l'OMC s'enlisent.
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