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Vicon Rau Compactiller Vicon Rau Compactiller

Le Compactiller est le même modèle que son homologue Qualidisc de Kverneland. Seul le rouleau sillonneur Rimpacker les différencie.

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Fiche technique

• Largeur de travail : 4 m

• Châssis : repliable

• Poids : 3040 kg

• Disques : 565 mm

• Sécurité : élastomères

• Rouleau : Rimpacker 560 mm

 

Le rouleau du Compactiller est plus léger de 260 kg que celui du Qualidisc. Il est composé d'anneaux en cornières respectant un écart de 12,5 cm.

Le Vicon Rau Compactiller en images et en vidéo.

 

 

 

 

Equipement. Comme le KV, le Vicon est équipé de clés pour l'entretien du déchaumeur.Sécurité. Le repliage est verrouillé par un crochet hydraulique. Un ressort le débloque au dépliage.

Attelage

La tête d'attelage offre deux positions en chape pour les bras de relevage de catégorie 3. Trois trous dont une lumière sont disponibles pour le troisième point.

Châssis

Le châssis repliable est conçu avec une poutre centrale de 200 x 200 mm et de 10 mm d'épaisseur. Deux cadres composés de poutres de 100 x 100 mm et de 8 mm d'épaisseur supportent les deux rangées de disques. Ils sont fixés sur la poutre centrale par une articulation utilisée pour le repliage.

Le Compactiller pèse 760 kg/m. Son cadre permet une bonne visibilité. Une fois arrivé dans la parcelle, il faut descendre du tracteur pour relever les carrés réfléchissant de gabarit et ne pas oublier de les baisser avant le repliage sous peine de les endommager.

Disques

Les disques de 565 mm à petites crénelures ont un profil cônique. Lors du test, les disques du Vicon étaient légèrement usés. Ils étaient moins agressifs en déchaussement. Leur angle d'entrure est de 17°. L'amortissement des chocs est assurés par une sécurité élastomère sur chaque étançon.

Rouleau

Le rouleau Rimpack à disques en cornières de 560 mm de diamètre est fixé sur l'avant du châssis. Cette configuration reporte le poids sur l'avant de l'outil. Il facilite la pénétration des disques dans le sol. Des couteaux réglables selon trois positions décrottent les anneaux.

Émiettement

Une herse à peignes est placée derrière la seconde rangée de disques. Elle casse le flux de terre et émiette les mottes avant le rouleau. Elle est proposée en option. Sur les côtés, des déflecteurs retiennent les projections de terre.

Ils sont montés sur parallélogramme et se règlent manuellement en hauteur. Ce réglage est facilité par une poignée et verrouillé par une broche dans un secteur à trous.

Réglages

Le réglage de la profondeur de travail est assuré par quatre vérins hydrauliques. La profondeur varie de 2 à 15 cm. Dommage qu'il n'y ait pas d'indicateur pour repérer le réglage. Un jeu de cales pivotables ajuste la profondeur. Elles restent fixées au bâti.

Il n'y a donc pas de risque de perdre les cales et de se pincer les doigts. Le Compactiller dispose également d'un correcteur de rattrapage d'usure des disques. La manipulation prend au minimum une demi-heure.

Le décalage de la première rangée de disques se fait à l'aide d'un filetage et d'un contre-écrou. Il est nécessaire de dévisser au préalable les boulons qui maintiennent la rangée de disques au châssis.

Un autocollant préconise le réglage à adopter selon le diamètre du disque. Les outils sont fournis et remisés dans le châssis de l'outil.

Entretien

Le seul entretien périodique est celui des différents graisseurs des roulements du rouleau, ainsi que des articulations des vérins de repliage et de réglage de la profondeur.

Pour le remisage, l'outil est replié. Les trois tonnes de la bête reposent sur quatre béquilles. Il est judicieux de le remiser sur un endroit stable et bétonné, sinon les béquilles s'enfoncent dans le sol avec le temps.

Pour le reprendre au printemps, l'attelage est difficile. Le stockage déplié est possible.

 

Les points forts Les points faibles

• Réglage hydraulique de la profondeur + câles.

• Correction du recroisement.

• Verrouillage hydraulique transport.

• Porte-à-faux important.

• Réglage de la profondeur de travail.

• Graissage du parallélogramme.

 

Agronomie une structure fine et aérée

Le Vicon de l'essai est le faux jumeau du Kverneland. Ses disques étaient un peu plus usés que ceux du frère norvégien, et il possédait un rouleau composé d'anneaux à cornières.

La surface est légèrement billonnée et comprend des mottes de tailles diverses, inférieures à 10 cm.

L'outil a produit beaucoup de terre fine et a enfouit intensément : les résidus de blé n'occupent plus que 15 % de la surface. Ils sont couchés dans le sens d'avancement, la plupart du temps à la place des anciens rangs.

Le Compactiller a travaillé à 9 cm de profondeur. Les vagues espacées de 25 cm mesurent 3 cm de hauteur. Elles sont peu compactes et déjà fissurées. La majorité des chaumes enfouis est couchée en tas sous les anciens rangs de blé.

 

 

 

 

 

 

Enfouissement. Le Vicon enfouit chaumes et menues pailles de manière intense et produit beaucoup de terre fine.Paquets. La majorité des chaumes sont enterrés par paquets sous les anciens rangs de blé, entre les vagues espacées de 25 cm et hautes de 3 cm.Terre fine. L'horizon travaillé comprend une forte proportion de terre fine. La limite de travail est assez ténue pour assurer une macroporosité et permettre le passage de lombrics et de racines.

Quarante-cinq jours après le déchaumage, le recroisement forme une gouttière large de 40 cm. Pour éviter de créer cette bande, il faudra adapter le guidage de l'attelage. La pluie a désagrégé les mottes inférieures à 5 cm.

La rugosité reste forte, avec des creux supérieurs à 5 cm. Des fissures, des trous de vers de terre, les repousses et les chaumes offrent un reste de perméabilité à la surface.

Le faux-semis affiche des résultats dans la moyenne des comptages (103 pieds/m²). Les repousses de blé et autres monocotylédones sont inférieures à la moyenne du test (67 contre 80 levées/m²).

En revanche, les levées de dicot (36 pieds/m²) sont supérieures aux 23 pieds/m² de moyenne. Les chaumes sont très peu dégradés, en surface comme en profondeur.

Dans le profil cultural, les vagues ont presque disparu. La limite de travail est ténue, quelques racines et galeries de lombrics la traversent.

Compte tenu de la forte part de terre fine dans l'horizon travaillé, une action plus appuyée du rouleau aurait compacté les premiers centimètres et rendue moins perméable la limite de travail.

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