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Väderstad Carrier X 425 Väderstad Carrier X 425

Le Carrier porte le nom de X pour annoncer la disposition de quatre disques formant un losange entre le train avant et arrière, alignant l'outil avec le tracteur.

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Fiche technique

• Largeur de travail : 4,25 m

• Châssis : repliable

• Poids : 2.780 kg

• Disques : 450 mm

• Sécurité : élastomères

• Rouleau : packerstill de 550 mm

 

Le Carrier X 425 porté est équipé de petits disques. Le châssis du modèle de notre test était déformé au niveau du train de disques avant gauche. Nous ne savons pas si ce problème est dû à la configuration en X ou bien à un accident de manutention.

Le Väderstad Carrier X 425 en images et en vidéo.

 

 

 

 

Montage en X. Deux disques forment une pointe afin de garder l'outil aligné sur le tracteur.Réglette. Une réglette permet de connaître la profondeur de travail depuis le poste de conduite.

Attelage

En version portée, le Väderstad bénéficie d'un attelage en chape de catégorie 3. Sur la tête d'attelage, trois trous sont disponibles pour les bras inférieurs et le troisième point du relevage.

Châssis

Une poutre de section de 200 mm maintient la tête d'attelage et les deux rangées de disques via un cadre en tubulure ronde de 110 mm de diamètre.

Le repliage hydraulique est automatiquement verrouillé au transport. Il est nécessaire de descendre du tracteur à chaque déploiement de l'outil.

Disques

La particularité du Carrier repose sur la disposition en X des disques placés derrière la roue gauche du tracteur. Ils permettent de maintenir l'outil droit et de mieux suivre le tracteur.

Comparé aux concurrents, l'aplomb de l'outil est moins primordial et partiellement corrigé par les disques en X. Ces deux disques sont montés sur un même étançon. Une biellette di- vise leur charge sur l'arrière du châssis.

Ils sont sécurisés comme les autres disques par quatre bou- dins élastomères, coincés entre l'étançon et le châssis. Une rainure évite qu'ils ne sortent de leur cloisonnement. Le diamètre des disques est de 450 mm. Soit, avec le Joker, le plus petit du test.

Fabriqués en acier cémenté, ils sont crenelés et légèrement coniques. Le dégagement sous bâti est faible. Les disques des extrémités sont droits pour limiter les projections et les billons. Ils sont sans entretien et graissés à vie. Les charges axiales et radiales sont reprises par un palier soudé au support.

Rouleau

Le rouleau packerstill du Carrier a un diamètre de 550 mm. Il est composé d'entretoises et de flasques en acier soudées les unes contre les autres. Il est peu sensible aux pierres. Entre les deux demi-rouleaux, un caoutchouc limite le billonnage.

Les entretoises sont raclées par des décrotteurs dotés d'un réglage centralisé individuel.

Émiettement

Le Carrier est très compact, il ne mesure que 2,30 m. Les deux rangées de disques sont espacées de 65 cm d'axe à axe. Le rouleau est positionné 17 cm derrière les disques.

Lorsque les vitesses sont supérieures à 10 km/h, les mottes viennent se briser contre le rouleau et le châssis. Le Carrier ne dispose pas de déflecteurs latéraux.

Réglage

La profondeur de travail s'ajuste hydrauliquement depuis le poste de conduite. Le réglage agit sur le rouleau. Une réglette graduée informe directement le chauffeur sur la profondeur de travail.

Il ne reste plus qu'à descendre du tracteur pour bloquer la tige du vérin à la profondeur choisie à l'aide de cales. Ce vérin maître pilote en parallèle un second vérin pour la partie droite de l'outil.La profondeur varie de 2 à 10 cm.

Entretien

Aucun entretien journalier n'est nécessaire sur le Carrier. Les quatre roulements des rouleaux nécessitent un graissage tous les 100ha. La machine repliée n'est pas très stable. Mieux vaut donc la remiser à plat.

 

Les points forts Les points faibles

• Réglage hydraulique avec cales.

• Montage en X pour l'alignement de l'outil.

• Réglette de terrage.

• Descendre du tracteur pour déverrouiller.

• Paliers soudés à l'étançon.

• Pas de report de charge.

 

Agronomie travail complet

Le Carrier X a produit une surface rugueuse et billonnée. Les disques et le rouleau ont formé peu de mottes de plus de 10 cm, quelques-unes de 5 à 10 et une majorité mesurant de 2 à 5 cm.

L'outil a enfoui les chaumes, lesquels ne couvrent plus que 20 % de la surface. La répartition des résidus est homogène. La concentration de chaumes est légèrement accrue dans les billons les plus marqués.

Le Carrier X a travaillé à 10 cm de profondeur. Il a modelé des petites vagues parfois difficiles à mettre en évidence. Elles sont espacées d'intervalles irréguliers, mesurant 15, 20 ou 25 cm de largeur.

La limite de travail est un peu plus difficile à détecter que dans les autres bandes. Nous n'avons pas relevé de travail singulier là où les disques disposés en X sont passés.

La transition entre l'horizon remué et la terre non travaillée préserve une certaine porosité verticale. Les chaumes enfouis sont bien répartis dans l'horizon travaillé, mais quelques paquets sont enterrés sous les anciens rangs.

Les chaumes ont subi un émiettement partiel : si en majorité ils sont restés intacts, une partie mesurent moins de 10 cm.

 

 

 

 

 

 

Rugosité. Les mottes présentes dans les sillons préservent le sol de la battance, malgré les 67 mm de pluie tombés pendant les 45 jours suivant le déchaumage.Vagues ténues. Le Väderstad forme des petites vagues en profondeur. Leurs parois, ni lisses ni compactes, ne constituent pas une semelle préjudiciable à l'aération du sol.Continuité. Un mois et demi après le passage du Carrier X, les vers abondent des deux côtés de la profondeur de travail. La limite entre les deux horizons est progressive et peu compacte.

Quarante-cinq jours après le déchaumage, les billons sont encore présents. Des repousses et quelques adventices ont levé. Avec 87 monocotylédones/m² et 15 dicots/m², l'efficacité du faux semis se situe dans la moyenne du test.

Le Carrier X offre la surface la moins fermée du comparatif après les 67 mm de pluie sur ce sol limoneux. Les fissures et les trous de lombrics sont plus nombreux que sur les autres bandes.

En creusant, l'activité des vers de terre se confirme : les galeries abondent de chaque côté de la limite de travail. Cette dernière est progressive et peu compacte, même si les vagues demeurent.

Des mycéliums se développent, et des moisissures blanches colonisent les chaumes et les menues pailles, y compris en surface.

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